Donald Trump : accusé de viol, il adopte une ligne de défense assez particulière

Le président américain, était il y a quelques jours accusé de viol par une éditorialiste et écrivaine américaine, E. Jean Carroll. Une déclaration surprise, surtout que les faits auraient occurré en dans les années 1990. Interpellé, le président américain avait d’abord dénigré le journal qui avait publié l’information et menacé de porter plainte contre l’écrivain pour diffamation.

Trump ne viole que qui l’attire…

En pleine campagne pour les prochaines élections présidentielles, le président Trump se serait bien passé d’une telle polémique. Mais l’envergure de l’accusatrice et le motif de l’accusation avaient réussi suscité autour du sujet un intérêt croissant. E. Jean Carroll, journaliste, aujourd’hui 75 ans, accusait Donald Trump de viol entre 1995 et 1996.

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Vendredi dernier, le président Trump niait tout de go l’accusation énoncée par voie de presse par l’éditorialiste, affirmant qu’il n’avait « jamais rencontré cette personne de ma vie ». Le Samedi suivant, la  déclaration du président n’avait guère évolué à la différence que cette fois il aurait prêté à l’accusatrice d’ailleurs en plein promotion d’un livre très féministe (Pourquoi avons-nous besoin d’hommes? Une proposition modeste), des motivations politiques et commerciales, soutenu par les « démocrates », elle tenterait «  de vendre un nouveau livre…».

Ce lundi, le président Trump décidait de prendre frapper de front en révélant au cours d’une interview à un média politique que E. Jean Carroll, n’était vraiment pas son type de femme ; « Je le dirai avec beaucoup de respect. Premièrement, elle n’est pas mon genre. Deuxièmement, ce n’est jamais arrivé. Ça n’est jamais arrivé, d’accord? ».

Contactée, l’éditorialiste confiait plus tard ce même lundi qu’elle était heureuse que Trump ne la considère pas comme son type. «Je suis tellement contente de ne pas être son type ». Ajoutant que si à l’époque elle avait décidé de ne pas s’en ouvrir à la police c’était parce que ; « A, Je voulais l’oublier, B, Je pensais que c’était ma faute. C, j’étais stupide. Je n’y pensais pas… comme un viol. Je voyais cela  comme un incident violent. Je voyais cela comme un combat ».

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