Drone abattu par l’Iran : première décision de l’administration américaine

Il était entendu que les Etats-Unis allaient réagir. En effet, après qu’un drone américain ait été pris pour cible par les autorités iraniennes, Washington a très vite décidé de hausser le ton, par l’intermédiaire du président Trump tout d’abord, qui a assuré sur Twitter que l’Iran avait fait une grossière erreur en agissant de la sorte. Une seconde décision a également été prise en ce qui concerne cette fois-ci, le survol de l’espace aérien iranien par des compagnies américaines.

En effet, face à la menace, le gouvernement américain a ordonné aux compagnies aériennes américaines de dérouter leurs vols afin de ne pas passer au-dessus de l’espace aérien iranien. Ainsi, ces dernières ont reçu l’ordre de ne plus passer au-dessus du golfe et du Golfe d’Oman. Une décision qui intervient quelques heures seulement après que les autorités américaines et iraniennes aient confirmé la destruction d’un drone américain, retrouvé selon Téhéran en train de survoler ses eaux territoriales.

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Washington interdit le survol de la zone

Afin de justifier sa décision, l’administration aéronautique fédérale américaine a mis en avant une possible d’identification ainsi que l’ « augmentation des activités militaires et la tension politique croissante dans la région, qui représentent un risque pour les opérations de l’aviation civile américaine ». Preuve que les tensions sont croissantes, le New York Times croit savoir que suite à l’incident de drone, des frappes auraient été autorisées à l’encontre de l’Iran par le président Trump, avant que ce dernier ne se ravive, évoquant une possible erreur humaine.

La Russie met en garde

Le commandement central des forces américaines a ensuite donné de plus amples informations concernant l’engin américain. Selon une carte présentée à la presse, ce dernier se serait trouvé à 34 km des côtes iraniennes avant d’être subitement abattu par un missile sol-air, au-dessus du détroit d’Ormuz. L’endroit est symbolique puisque c’est précisément sur place que deux pétroliers, Japonais et Norvégiens, ont été attaqués le 13 juin dernier.

Un nouvel incident qui s’ajoute à la longue liste des événements susceptibles de mettre elle feu aux poudres. D’ailleurs, la Russie semble avoir bien compris que la situation pourrait désormais virer au drame et ce, à n’importe quel moment. Ainsi, le Kremlin a décidé d’avertir les États-Unis, assurant  qu’un recours à la force pourrait avoir des répercussions catastrophiques pour la région. 


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