Rebondissement dans le dossier François Compaoré, frère de l’ancien président burkinabè, Blaise Compaoré. Au Burkina Faso, le nom de François Compaoré revient avec insistance dans plusieurs affaires de crimes économiques et de sang. Cependant, l’affaire la plus brûlante pour l’ex « petit président » comme il était appelé dans son pays est sans conteste celle de l’assassinat du journaliste d’investigation, Nobert Zongo.
Norbert Zongo avec trois de ses compagnons avaient été retrouvés calcinés dans leur voiture, le 13 décembre 1998 sur la route de Saponé (Sud du Burkina Faso). A cette époque, Norbert Zongo enquêtait sur la mort de David Ouedraogo, alors chauffeur de François Compaoré. Après l’assassinat du journaliste, de lourds soupçons pesaient sur le frère du président Blaise Compaoré. Une enquête fut ouverte en 2003, mais un non-lieu sera finalement prononcé.
Le fantôme de Norbert Zongo plane toujours
Après la chute du régime de Blaise Compaoré en 2014, François Compaoré s’est exilé en France et le dossier Norbert Zongo fut rouvert par les autorités de la transition. La justice burkinabè avait alors émis un mandat d’arrêt contre l’ex « petit président ». Depuis la période de la transition, la justice du pays des hommes intègres attend une réponse favorable de Paris concernant l’extradition de François Compaoré.
Ce Mardi 04 juin, la justice française a pris une importante décision. En effet, la Cour de cassation a validé l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, afin que ce dernier puisse répondre de ses actes devant la justice de son pays dans l’affaire Norbert Zongo. Cependant, le dernier mot reviendra au gouvernement français à qui il appartiendra de valider ou non la décision de la Cour de cassation.
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