Le président de la Confédération africaine de football (Caf) est aux mains des éléments de l’office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales depuis ce jeudi matin à Paris. Selon le magazine Jeune Afrique qui a rapporté l’information, l’interpellation d’Ahmad Ahmad aurait un rapport avec la rupture d’un contrat entre la Caf et Puma.
Des déclarations qui compromettent Ahmad Ahmad
En effet, la Confédération africaine de football avait rompu son contrat avec l’équipementier allemand de façon unilatérale, s’engageant dans la foulée avec Technical Steel, une société implantée dans la commune de La Seyne-sur-Mer, au bord de la Méditerranée. La Caf aurait rompu son contrat avec Puma parce que le Malgache serait proche d’un des patrons de Technical Stell. C’est du moins ce qu’aurait déclaré Amr Fahmy, l’ancien secrétaire général de la Caf. Le surcoût de cette signature de contrat avoisinerait les 830 000 dollars soit 739 000 euros.
Les décisions à la Caf sont « prises de manière collégiale” et « transparente”
Ahmad Ahmad avait rejeté en bloc ces accusations en avril dernier, en assurant que toutes les décisions au niveau de l’instance faîtière du football africain étaient prises de “manière collégiale” et « transparente”. Notons que le président de la CAF avait fait le déplacement de Paris pour prendre part au congrès de la FIFA. Un congrès qui a vu le président de l’instance mondiale du football Gianni Infantino, se faire réélire.
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