France : 3 djihadistes et leurs 9 enfants remis par la Turquie

Ce mardi 11 juin, la justice turque a accepté de remettre aux autorités françaises, 12 de ses ressortissants capturés par les forces de la coalition anti-djihadiste, en Syrie. Un homme, ses deux épouses ainsi que leurs 9 enfants ont ainsi été transférés dans l’hexagone. Une information directement confirmée par une source judiciaire un peu plus tard en journée.

Les 3 adultes, dont un homme de 35 et une femme de 36 ans ont directement été placés en garde à vue par les représentants de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Les neuf enfants eux, ont été placés par le parquet de Bobigny et ne devraient pas être amenés à revoir leurs parents. De nouveaux retours enregistrés par les autorités françaises, ce qui s’inscrit d’ailleurs dans la politique menée conjointement par la Turquie et Paris, concernant le rapatriement des djihadistes français, qui se fait au cas par cas. En tout et pour tout, la France a d’ailleurs enregistré le retour de pas moins de 277 personnes. Toutes se trouvaient en détention dans un centre situé en Turquie, avant d’être finalement expulsés.

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12 personnes rapatriées en France

Le patriarche lui, aurait réussi à quitter la France avec sa première épouse et ses premiers enfants afin de se rendre dans la zone irako-syrienne du califat de l’État islamique. Sur place, il se serait marié une seconde fois avant d’avoir d’autres enfants, nés sur place. « Le département de la Seine-Saint-Denis accueillera ces enfants à l’aide sociale à l’enfance, comme nous le faisons depuis 2016 », a confirmé Stéphane Troussel, le président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.

Les départements, mal préparés

Ce retour lui, relance toutefois le débat concernant le retour des djihadistes en France. L’état qui ne semble pas y être favorable est d’ailleurs un peu trop absent au goût de l’élu qui estime que l’exécutif n’a pas pris ses responsabilités sur ce dossier. Aujourd’hui, Stéphane Troussel estime ainsi que le manque d’anticipation sur ces dossiers empêche les départements et les régions à convenablement se préparer et à assumer ces retours.

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