France : Nicolas Sarkozy s’en prend à la droite

Nicolas Sarkozy, ancien président français de 2007 à 2012, est depuis peu empêtré dans de nombreux scandales juridiques qui lui auraient valu, il y a quelques jours un renvoi en correctionnelle pour une affaire de  corruption. Issu des rangs du Parti Les Républicains, l’ancien homme d’état, ce jeudi, serait allé d’une petite leçon de politique partisane suite à la débâcle de son parti aux récentes élections européennes.

Préférer l’ « élongation à la rétraction »

Malgré les nouvelles épreuves juridiques en perspective, Nicolas Sarkozy, ce jeudi, aurait été de sortie à la mairie de Saint-Cyr-sur-Loire dans l’Indre-et-Loire pour remettre la Légion d’honneur à Claude Greff, son ancienne secrétaire d’État chargée de la Famille. Une dette d’honneur puisque, rapporte la presse française, il l’aurait promis à la l’ancienne ministre, une personnalité pour qui il aurait, avait-il déclaré, grand estime. « J’ai un devoir vis-à-vis de Claude, (…) C’est quelqu’un de très profondément fidèle en politique », aurait déclaré M. Sarkozy au cours de son allocution à Saint-Cyr-sur-Loire ; une tribune que cette personnalité du LR, n’aurait boudé pour dire son sentiment sur la crise que traverserait actuellement son parti.

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Sarkozy, qui affichait, selon la presse, une certaine sérénité malgré l’épée de Damoclès juridique qui planerait au-dessus de sa tête depuis le renvoi en correctionnelle de son procès pour corruption, « La vie ce ne sont que des épreuves. Le bonheur n’est pas dans l’épreuve évitée, il est dans l’épreuve surmontée », aurait déclaré l’ancien chef d’état en, l’occurrence. Avant d’ « enseigner» à sa famille politique en pleine crise depuis les très mauvais résultats aux élections européennes ; qu’« On ne peut faire de la politique que si on aime profondément les gens avant de s’aimer soi-même ».

Ajoutant très ironiquement, rapporte la presse, que malgré le fait qu’au  les gens au LR « s’aiment énormément », ils n’avaient pu empêcher l’implosion, simplement parce qu’ils auraient préféré « la rétraction » à l’ « élongation ». Aussi, aurait-il ajouté en fin de mots ; « Quand vous rentrez dans le phénomène de rétractation sur vous-même, vous vous trouvez dans une situation où l’autre n’est jamais assez d’accord avec vous (…) Et à la fin, vous vous retrouvez tout seul »

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