Iran : l'administration Trump veut négocier mais prévient

Depuis quelques semaines, les tensions entre les États-Unis et l’Iran ont redoublé d’intensité. Tout a débuté après que Washington ait annoncé son départ du traité concernant le nucléaire iranien, ajoutant en outre une série de sanctions économiques à l’encontre de Téhéran. Depuis, le régime a lui aussi mis entre parenthèses certains de ses engagements, poussant Washington à réfléchir à la façon dont gérer le problème.

Entre temps, la Maison Blanche, qui s’est récemment ouverte au dialogue, a envoyé sur place, un navire de guerre, l’USS Abraham Lincoln, assurant qu’une attaque iranienne contre ses intérêts était en préparation. Toutefois, comme expliqué ci-dessus, la situation pourrait bientôt se détendre très sérieusement. En effet, Mike Pompeo, secrétaire d’État américain, a confirmé que Washington était prêt à entamer une série de pourparlers avec le régime iranien.

Les États-Unis souhaitant faire évoluer la situation

Toutefois, comme il était attendu, celui-ci a confirmé que le gouvernement ne pliera pas face à toutes les demandes iraniennes, un peu à l’instar de ce qui s’est fait à l’occasion de négociations avec Pyongyang. Souhaitant faire preuve de fermeté, le gouvernement américain risque donc de camper sur ses positions, ne souhaitant clairement pas que l’Iran dispose d’un programme lui permettant d’avoir accès à l’arme nucléaire. Ainsi, si le retour du dialogue est à souligner, rien ne semble encore acter et la route avant un accord final entre les deux nations s’annonce longue et périlleuse.

L’Iran, d’accord pour négocier, sous conditions

Du côté Iranien, Abass Moussavi, porte-parole de la diplomatie, a confirmé que son pays était lui aussi ouvert au dialogue, à la seule condition du changement de comportement des Américains. Selon ce dernier, il s’agit ici de la condition sine qua non, pour que tout le monde se retrouve autour d’une table. Même son de cloche pour Hassan Rohani, le président iranien, qui a assuré que Téhéran ne négociera jamais les États-Unis, sous la menace de le manque de respect.

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