L’Iran affirme avoir évité d’abattre un avion américain avec des personnes à bord

Alors que l’Iran a confirmé avoir abattu un drone américain qu’il suspectait de voler dans sa zone aérienne, le régime a continué ses révélations,  en effectuant une annonce pour le moins surprenante. En effet, l’armée iranienne aurait évité de justesse de tirer sur un avion américain, avec 35 personnes à son bord. Un drame que les États-Unis auraient eu énormément de mal à pardonner.

En effet, alors que le président Trump a confirmé avoir pris la décision d’annuler une série de frappes à l’encontre de l’Iran, 10 minutes seulement avant le lancement des opérations, l’Iran a décidé de jouer franc jeu. Non seulement la République islamique accuse Washington d’avoir violé son espace aérien, mais l’avion de reconnaissance qui accompagnait le drone détruit, a lui aussi failli se faire anéantir.

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Téhéran assure avoir évité un carnage

Interrogé par l’agence de presse Tasnim, le patron de la division aérospatiale des Gardiens de la Révolution, Amirali Hajizadeh, a confirmé que l’avion avait bel et bien été repéré. Toutefois, la présence de 35 personnes à son bord aurait poussé le gouvernement iranien à revoir ses plans. « Nous aurions pu l’abattre, nous ne l’avons pas fait », a-t-il lancé, sur un ton de défiance. Une sortie qui intervient quelques heures après que le président Trump se soit montré menaçant. En effet, ce dernier avait assuré quelques instants après la destruction de ce drone, que l’Iran venait de faire une énorme erreur. En outre, celui-ci a ajouté que si des personnes s’étaient trouvées dans l’appareil détruit, la réaction américaine aurait été sensiblement différente que celle adoptée.

La tension, à son paroxysme

Cette nouvelle passe d’armes tend à prouver que la situation elle se trouve à un tournant historique, au point de pousser la Russie à intervenir, assurant qu’une intervention militaire dans la région aurait des répercussions catastrophiques pour tout les acteurs engagés dans la région. De son côté, le président Trump a lui aussi tenté de calmer le jeu. Assurant qu’il n’était pas pressé d’en découdre militairement avec Téhéran, ce dernier sait toutefois que la moindre incartade pourrait vite changer le cours de l’histoire en cours. 

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