On n’est pas couché: l’émission de Ruquier sous le feu des critiques

Laurent Ruquier - Photo News

On n’est pas couché, l’émission présentée par Laurent Ruquier, est-elle sur le point de disparaître ? Face à de très nombreuses polémiques, le programme avance à petits pas, au point de se faire dézinguer par un dirigeant de France 2. L’avenir à court terme de ce show hebdomadaire semble être menacé.

Il y a quelques jours, Christine Angot dérapait au sujet de l’esclavage. La polémique de trop ? Difficile de savoir, mais le bilan de cette 13e saison est loin d’être le meilleur présenté jusque-là. Il faut dire qu’en près de trois ans, un tiers des téléspectateurs a décidé de déserter le programme, alors que les critiques elles, se font de plus en plus acerbes. Il y a quelques semaines, Ardisson confiait son désarroi face à ce qu’était devenu le programme. Le comparant à une « télé bulgare, éclairée à la lampe de poche », ce dernier taclait son ancien collègue.

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Ruquier face au manque de moyens

Toutefois, le mal semble être plus profond que ça et il semblerait que ce soit le monde de la télévision en général qui commence à vaciller. Le manque de moyens se fait ressentir et la liberté de ton n’est plus du tout la même. Seule solution ? Tenter de se renouveler. Ruquier a par exemple annoncé qu’il envisageait de changer ses chroniqueurs à chaque émission. Probablement pas suffisant si ce dernier souhaite faire revenir les téléspectateurs.

La méchanceté des chroniqueurs, de trop

Il y a quelques jours, le dirigeant d’une grande chaîne se demandait par exemple quel était le nom du chroniqueur assis à côté de Christine Angot. Un second patron de télé n’hésitait pas lui, à pointer du doigt le manque de cohérence du programme, qui passerait mieux selon ses dires, à la radio. Une productrice elle, a pour sa part affirmé que l’émission était devenue un « fossile« , gangrénée par une lutte des égos. Enfin, la méchanceté des chroniqueurs et leur ton hautain deviennent de plus en plus difficile à avaler pour certains. « Qui a envie de se faire déglinguer par nobody ? » se demande notamment un attaché de presse évoluant dans le monde du cinéma.

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