Les tensions entre l’Iran et les USA, s’exacerbent depuis la destruction du drone espion américain aux larges des côtes iraniennes. Alors que Washington jouent des muscles et menacent la République islamique de sévères représailles, Téhéran réplique ce jour que les iraniens ne seraient certainement pas les seuls à en pâtir.
« De graves conséquences pour les intérêts américains au Moyen-Orient »
Ce samedi, Le brigadier général Abolfazl Shekarchi, haut porte-parole de l’état-major des forces armées iraniennes, avertissait par voie de presse que « toutes agressions des USA, contre la république islamique auraient de graves conséquences pour les intérêts américains au Moyen-Orient ». Une réponse directe aux menaces à peine voilée de Washington. Le général aurait, rapporte la presse dans son intervention, répéter que l’Iran ne serait pas le premier parti à déclencher la confrontation, et que dans l’épisode du drone, la République Islamique avait agi de plein droit.
Cependant, la moindre erreur de l’ennemi entraînerait une réaction « révolutionnaire » de l’Iran en Asie occidentale et centrale. En outre, « Une erreur militaire de la part de l’ennemi, en particulier des États-Unis et de ses alliés régionaux, équivaudrait à tirer sur un baril de poudre, qui embraserait la région, les intérêts des USA et leurs alliés ».
Une escalade dans les tensions qui inquièteraient au plus haut point, rapporte la presse internationale, les européens plus concernés à trouver un accord avec la République islamique sur le désarmement nucléaire. D’ailleurs, Andrew Murrison, secrétaire d’Etat britannique pour le Moyen-Orient serait attendu ce dimanche à Téhéran pour tenter de maintenir « un dialogue plus ouvert, franc et constructif avec le gouvernement iranien (…) En cette période de tensions régionales exacerbées »
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