Depuis le départ américain de l’accord sur le nucléaire iranien, la relation entre Téhéran et Washington s’est fortement détériorée. Les sanctions économiques imposées sur le régime iranien sont jugées excessives par l’Iran, qui n’a pas hésité à répondre en détruisant un drone américain voire même en confirmant son intention de ne plus respecter les limites imposées par l’accord de Vienne sur ses quantités stockées d’uranium enrichi.
Une situation qui inquiète fortement la communauté internationale, qui refuse qu’un nouveau conflit éclate dans la région. Toutefois, le président américain, qui parlait il y a peu, de « guerre » avec son rival iranien, a affirmé à l’occasion de son arrivée à Osaka dans le cadre du G20, que rien ne pressait. « Nous avons le temps. Rien ne presse, ils peuvent prendre leur temps », a-t-il lancé, souhaitant se montrer tranquille vis-à-vis de cette situation.
Trump calme le jeu
Il y a quelques jours, le président Trump assurait également que si conflit il venait à y avoir, celui-ci serait probablement de courte durée, l’armée américaine étant trop puissante. De nouveaux propos qui ont provoqué la réaction du régime iranien. En effet, Téhéran a souhaité vite réagir, assurant qu’il était illusoire d’imaginer qu’un conflit dans cette région du globe, entre les deux nations ennemies, n’allait pas s’éterniser dans le temps. Une guerre des mots et des sorties médiatiques, qui sera bientôt étudiée. Ce point sera soulevé à l’occasion de l’ouverture du G20. Toutefois, comme l’a répété plusieurs fois Washington, notamment par la voix de Mark Esper, secrétaire américain à la Défense, l’idée ici n’est pas de déclencher une nouvelle guerre.
L’accord de Vienne, en balance
Dans le même temps, à Vienne, des représentants allemands, chinois, français, anglais, iraniens et russes doivent se rencontrer afin d’étudier la situation actuelle et surtout, faire le point concernant l’application de ce traité, signé en 2015. L’objectif ici, est de trouver un terrain d’entente via lequel l’Iran s’engage à ne pas violer les règles imposées par cet accord. En effet, afin de mettre la pression sur Washington et répondre aux nombreuses provocations, l’Iran a confirmé son intention de ne plus respecter les limites imposées en matière de quantité d’uranium enrichi stocké. C’est d’ailleurs le problème au niveau américain, puisque Trump estime que cet accord est le pire jamais ratifié par les États-Unis.
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