USA : la famille d’un noir abattu de 34 balles attaque en justice le comté

Photo : Sarah L. Voisin / The Washington Post

Nous sommes le 6 juin 2019. Ce jour-là, Ryan Twyman, un jeune afro-américain de 24 ans est abattu par un policier de Los Angeles. Le drame, choquant, a poussé la famille de la victime, à déposer plainte contre le comté de la cité des Anges, pour « usage excessif de la force ». Une information confirmée par le Los Angeles Times.

Alors qu’il ne portait pas d’armes, le jeune Ryan a été pris pour cible par un représentant des forces de l’ordre, qui lui tirera dessus à 34 reprises. Un constat incroyable, qui a poussé la famille à se rebeller afin de demander réparation et surtout, afin d’empêcher que ce genre de situation ne se reproduise. Depuis quelques années, les violences policières commises aux États-Unis à l’encontre de la communauté noire agacent de plus en plus et sont très souvent pointées du doigt.

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Touché à 34 reprises

Une vidéo de la scène elle, a été diffusée par les autorités. Sur ces images, nous pouvons ainsi voir deux officiers de la police de Los Angeles s’approcher d’une voiture blanche. L’un des deux hommes ouvre alors la portière arrière, poussant Ryan à reculer afin d’empêcher ce dernier de grimper dans l’habitacle. C’est à ce moment-là que le feu sera ouvert. La victime sera touchée à 34 reprises, tandis que l’occupant du siège passager s’en sortira indemne.

La police américaine, une nouvelle fois pointée du doigt

Interrogés à ce sujet, les deux agents ont confirmé avoir tiré afin d’empêcher Ryan de gravement blesser celui qui se trouvait au plus près de la voiture. Le jeune homme lui, était connu des forces de l’ordre puisque recherché depuis plusieurs semaines pour détention illégale d’arme à feu.

L’enjeu de l’enquête sera de définir si oui, ou non, les deux agents se trouvaient en situation de « menace imminente », seule situation autorisée par la loi californienne pour ouvrir le feu sur des suspects. La police elle, a confirmé que les deux personnes se trouvant dans la voiture au moment des faits n’étaient pas armées. Aujourd’hui, les deux policiers concernés par cette affaire ont été rétrogradés à des tâches administratives, en attendant la suite.

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