Vladimir Poutine : le libéralisme est dépassé, réponse de l’UE

Selon Vladimir Poutine, le libéralisme tel que nous le connaissons, est bel et bien mort. Un constat clair et direct, que le président russe a tenté d’expliquer dans les colonnes du Financial Times, publié ce jeudi. Selon lui, cela serait d’ailleurs la faute aux Occidentaux, qui rejettent toutes ces valeurs sociales libérales.

Ouverture aux autres, à l’homosexualité… De nombreuses normes et valeurs sociales sont aujourd’hui rejetées par les populations occidentales. Un constat alarmant selon le président russe, qui estime, de fait, que le libéralisme tel que nous le connaissons aujourd’hui, est en train de périr, et ce, depuis quelques années déjà, la faute notamment à Angela Merkel.

Le libéralisme est mort, selon Poutine

En effet, selon le président Poutine, la chancelière allemande a commis une énorme erreur en adoptant une démarche un peu trop ouverte à l’encontre de l’immigration en provenance du Moyen-Orient. En 2015, des centaines de milliers de réfugiés ont ainsi pu s’établir en Allemagne, grâce à l’aide du gouvernement Merkel. Résultat, des millions d’Allemands ont pu se sentir déroutés face à cette démarche, d’autant qu’aux yeux de beaucoup, ces immigrés ont eu le droit à l’impunité.

« Le libéralisme présuppose que rien ne doit être fait. » explique Vladimir Poutine, avant de se montrer très critique. Selon lui, les immigrés ont le droit de tuer, piller et violer sans aucun problème, parce qu’en tant que migrants, ces derniers voient leurs droits être protégés. « Aussi la pensée libérale est-elle dépassée. Elle entre en conflit avec l’intérêt de la majorité écrasante de la population ».

L’UE décide de répondre

Une sortie qui a provoqué la colère de l’Union européenne. En effet, selon Donald Tusk, président du Conseil européen, quiconque affirme avec vigueur que la démocratie progressiste est en train de mourir, affirme par la même occasion, que les libertés fondamentales, le sont également, au même titre que le respect des droits de l’homme. « Pour nous en Europe, il s’agit de valeurs essentielles et vivaces », a-t-il continué, ajoutant qu’au contraire, ce sont l’autoritarisme, ainsi que le culte de la personnalité et la loi des oligarques qui ne font aucun sens.