Après l’Arabie Saoudite et la Chine, Justin Trudeau ouvre un front de tension avec la Russie

Alors que le Premier ministre canadien est actuellement en froid avec la Chine, après avoir autorisé l’arrestation de la fille du président-fondateur de la firme Huawei, Ottawa vient d’ouvrir une nouvelle ligne de tension avec la Russie. En effet, c’est à l’occasion d’une rencontre organisée avec le nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky que Justin Trudeau a fait parler de lui.

En effet, Ottawa semble avoir énormément de choses à redire au sujet de certaines nations. La Chine par exemple, avec qui le Canada a quelques soucis, concernant notamment l’arrestation successive de la fille du président de Huawei, puis l’arrestation de deux ressortissants canadiens, dont le sort reste toujours en suspend. Mais ce n’est pas tout puisque le Canada est également en froid avec l’Arabie saoudite. Il y a quelques semaines, Ottawa accusait Riyad de ne pas respecter les droits de l’homme. Face à ce qu’ils ont pointé du doigt comme étant de l’ingérence, l’Arabie saoudite a décidé de geler les échanges commerciaux avec son partenaire et fait transférer des milliers de citoyens saoudiens installés au Canada vers d’autres pays voisins. Aujourd’hui, c’est la Russie qui est dans le viseur du Premier ministre Trudeau.

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Le Canada, en aide à l’Ukraine

Ainsi, ce dernier a rappelé que le Canada a toujours été contre l’annexion de la Crimée opérée par les forces russes. Plus important encore, ce dernier a réitéré le soutien du Canada à l’Ukraine. « Il est important pour des pays comme le Canada de se tenir aux côtés de leur partenaire », a ainsi assuré le chef du gouvernement canadien, qui, en outre, a pointé du doigt la menace russe. Selon son expertise, les actions menées par le Kremlin ne menacent pas seulement l’Ukraine et la région de l’ex-URSS, mais bel et bien le monde et le droit international.

La Russie, dans le viseur d’Ottawa

Ce meeting lui, a eu lieu dans le cadre d’une conférence portant sur les réformes en Ukraine. Une conférence à laquelle plus d’une trentaine de nations ont participé, au même titre que certains représentants des plus hautes instances économiques de ce monde, comme le FMI ou la Banque mondiale. Un meeting important donc, au cours duquel Justin Trudeau n’a pas mâché ses mots concernant Moscou. En effet, ce dernier a assuré qu’il était consternant de voir la Russie de retour au sein de l’APCE, l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Un constat partagé par le président Zelensky, qui s’est avoué déçu qu’une telle opportunité soit offerte à la Russie. D’ailleurs, afin d’affirmer son mécontentement, l’Ukraine a décidé de retirer à l’ACPE, son invitation à venir observer le déroulement des prochaines législatives, prévues au 21 juillet prochain.

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