Face à la décision du gouvernement d’évaluer et de licencier certains enseignants reversés dans la fonction publique en 2008, les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) apportent leur soutien aux concernés.
Dans un communiqué, le bureau politique du parti condamne «cette volonté manifeste du chef de l’État et de son gouvernement, de mettre au chômage des milliers de compatriotes sous le fallacieux prétexte d’une évaluation diagnostique». Selon le parti FCBE, le métier de l’enseignement est un sacerdoce qui requiert un cadre adéquat dans lequel l’enseignant assure la transmission de la connaissance aux apprenants en milieu scolaire. Mais, c’est dans un environnement pas reluisant que la promotion 2008 des enseignants reversés exécutent leur mission depuis plus de dix années, avec à la clé, une bonne expérience professionnelle et des résultats perfectibles. Alors, cette amélioration tant souhaitée dans le domaine de l’éducation nationale en proie au manque d’effectif, sera plutôt le résultat des travaux d’inspection de classe et autres formations périodiques, que d’une évaluation visant à réduire des milliers d’autres Béninois au chômage.
Le bureau politique des FCBE estime que «depuis avril 2016, notre pays est au jour le jour confronté au mercantilisme dans tous les secteurs d’activité ; même les secteurs régaliens ne sont pas épargnés». A en croire le communiqué, la notion de société d’intérim introduite dans l’arsenal juridique de notre pays est la raison de cet acharnement sur les reversés de la promotion 2008. C’est pourquoi, le parti FCBE rassure les enseignants de son indéfectible soutien dans cette nouvelle lutte pour la préservation de leur emploi. Il exhorte «les enseignants ainsi que tous les autres corps de métier à la résistance afin de barrer la voie à l’imposture et à la désorganisation de notre système éducatif».
Laisser un commentaire