L’arrivée de Boris Johnson à la tête du gouvernement britannique a rebattu les cartes du Brexit. Partisan d’un départ avec ou sans accord, le nouvel homme fort de la Grande-Bretagne souhaite imposer sa patte et ce, le plus vite possible. En effet, ce dernier a affirmé que Londres sortira de l’Union européenne au 31 octobre prochain.
Tout sauf une surprise. En effet, le nouveau Premier ministre anglais était le grand favori des élections. Aujourd’hui, ce dernier profite de cette bonne passe afin de remettre de nombreuses choses en place, notamment en ce qui concerne le Brexit. « Nous allons mettre en œuvre le Brexit le 31 octobre », a-t-il affirmé, ajoutant que le gouvernement et les Anglais tireront grand avantage de cette nouvelle opportunité.
L’Italie après la Grande-Bretagne ?
Une déclaration qui pourrait bien attiser les envies des nombreux eurosceptiques. En effet, les dernières élections européennes ont mis en lumière une montée certaine de la droite dure, notamment en Italie ou le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, eurocritique notoire est arrivé largement en tête. Anti-immigration, n’hésitant jamais à attaquer Bruxelles, ce dernier pourrait profiter du mouvement afin d’imposer ses idées et pourquoi pas, envisager à moyen terme, une sortie de l’Union européenne.
Même son de cloche en Europe centrale où certains pays, comme la République Tchèque ou encore la Hongrie ne sont pas forcément les plus attachés à l’UE. Toutefois, si de petites mouvances semblent naître, le processus de sortie de l’Union européenne est très compliqué. De plus, l’avenir post-brexit de la Grande-Bretagne reste tout à fait incertain, notamment en cas de sortie dure, sans accord.
France et Allemagne n’éviteront pas le débat
Résultat, si Londres venait à entrer dans une situation économique compliquée, certains pourraient être tentés de revoir leurs positions. En revanche, une sortie couronnée de succès au niveau économique, comme au niveau social, pourrait relancer de très nombreux débats, débats que des pays comme l’Allemagne ou la France pourraient avoir à gérer puisque des élections fédérales et présidentielles auront lieu en 2021 et 2022, respectivement.
Laisser un commentaire