Corée du nord : la proposition du président Xi Jinping à Donald Trump

Alors que la Chine s’est félicitée des avancées dans les relations américano-nord-coréenne, le président Xi a décidé d’opter pour le dialogue et l’entraide. Ce dernier a ainsi prodigué quelques conseils au président Trump, afin de permettre une avancée encore plus significative des relations entre les deux nations.

En effet, alors que Washington exige de la part de la Corée du Nord, qu’elle renonce totalement à son programme nucléaire avant de, potentiellement, envisager une réduction voire un arrêt total des sanctions économiques pesant à son encontre, la Chine elle, tient un tout autre discours. Ainsi, le président Xi a estimé qu’il serait plus efficace d’envisager un allègement progressif des sanctions afin de permettre un dialogue continu.

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Pékin conseil Donald Trump

De son côté, Pyongyang elle, souhaite un allègement immédiat des sanctions pesant à son encontre, ajoutant qu’en outre, elle souhaitait avoir des garanties sur sa sécurité et sa souveraineté, dans le cas d’un arrêt du développement de son arsenal nucléaire. Le régime estime que sa puissance de feu est la seule garantie de sa survie. À ce titre, l’exécutif chinois a appelé Washington à écouter ces revendications et à aller en ce sens.

L’idée est donc de faire preuve d’une certaine souplesse et de permettre à la Corée du Nord d’avoir un certain visuel sur la suite des événements. Le ministère chinois des affaires étrangères a confirmé l’information, ajoutant que le président Xi avait indiqué que les seules avancées notables seront visibles grâce à au dialogue et à la diplomatie. Reste que la Chine est, aujourd’hui encore, perçue comme le seul véritable allié de la Corée du Nord.

Washington, prêt à changer son fusil d’épaule ?

Toutefois, cette dernière ne pèse pas encore assez dans les discussions pour influencer les États-Unis sur la marche à suivre. Selon le président américain, sa stratégie semble ainsi être la meilleure, à savoir des sanctions soutenues afin d’accentuer la pression sur le régime en vue de le faire « craquer ». Pour le moment, cela aura permis aux deux nations d’ouvrir le dialogue, sans toutefois parvenir à trouver une solution pérenne à cette crise.

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