L’Union Sociale Libérale refuse de suivre les injonctions du ministre de l’intérieur. En effet, au terme de la réunion que ses responsables ont eu avec Sacca Lafia la semaine écoulée, l’autorité leur a demandé de recréer leur parti et de renoncer à M Sébastien Ajavon comme président d’honneur de la formation politique.
« Ils seront considérés comme des fauteurs de troubles »
Pour Donklam Abalo, porte-parole de l’Usl, « ce serait un déni total (pour le parti) » d’obéir aux injonctions du ministre Sacca Lafia . « Il nous renvoie à des formalités qu’il avait demandé il y a quelques mois » rappelle l’opposant. Il n’est donc pas question qu’on s’exécute parce que dans le cas échéant, nous aurions accepté « que nous sommes en erreur » explique l’invité de l’émission Sans Langue de Bois de Soleil. Me Paul Kato Atita qui était également convié à donner son avis sur le sujet, a clairement fait savoir, que les partis qui accepteront de se recréer doivent être prêts à reconnaître leur inexistence par le passé. Ils doivent donc assumer tous les actes antérieurs, posés pour dénoncer leur exclusion du processus électoral. Ils seront considérés comme des fauteurs de troubles. C’est un aveu qu’ils ont agi volontairement pour troubler le pouvoir en place, estime l’avocat.
« Une négation inexplicable »
En ce qui concerne l’injonction faite à l’Usl de changer de président d’honneur, l’homme de droit dit ne pas trouver un sens à une telle exigence. Pour lui, demander à Sébastien Ajavon de renoncer à être président d’honneur du parti, « c’est lui demander de renier une décision de justice rendue en sa faveur ». « C’est une négation inexplicable » s’offusque Me Paul Kato Atita. Il en est de même pour Valentin Djènontin et Boni Yayi, en ce qui concerne les FCBE, fait observer l’invité de l’émission « Sans Langue de Bois ».
« Ce n’est pas impossible de faire partir cette Assemblée nationale »
L’avocat a par ailleurs opiné sur la reprise des élections législatives. Une des exigences de l’opposition. Pour Me Paul Kato Atita, c’est tout à fait possible de le faire. « je pense que ce n’est pas impossible de faire partir cette Assemblée nationale » a t-il déclaré. La solution la moins risquée serait l’auto-dissolution de son point de vue. Elle obligera les députés à démissionner d’eux-mêmes.
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