La crise qui sévit actuellement au Moyen-Orient commence à sérieusement faire peur à de nombreux acteurs majeurs de la communauté internationale. La Russie par exemple, s’est récemment exprimée à ce sujet, estimant qu’il était devenu « très important » de calmer les esprits et d’apaiser la situation. Selon elle, les pays des Brics pourraient d’ailleurs jouer un grand rôle dans cette affaire.
Sergueï Lavrov se veut rassembleur. En effet, ce dernier a estimé qu’il était temps que les pays du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) se mettent en état de marche derrière la nouvelle initiative russe, qui est de s’appuyer sur un concept de sécurité collective et de coopération. Une idée formulée il y a quelques années déjà, mais qui n’avait alors pas retenu toute l’attention. Aujourd’hui, celle-ci revient donc sur la table, au cours d’une période où les tensions croissantes, notamment entre l’Iran et les États-Unis, font craindre le pire.
Lavrov souhaite la mise en place d’une nouvelle stratégie
Afin de mettre en place cette nouvelle stratégie, la Russie compte sur ses alliés de circonstance que sont les pays du Brics, ces nations émergentes appelées à jouer un rôle central au sein de la politique internationale. Selon Lavrov, la mise en place d’une nouvelle stratégie est aujourd’hui vitale, le spectre d’une guerre aux conséquences « imprévisibles et dévastatrices » se faisant de plus en plus grand.
Preuve que l’idée a fait son chemin, la Russie a d’ores et déjà présenté son plan de sécurité collective aux acteurs majeurs de la région. Ainsi, c’est aux représentants accrédités en Russie des États Arabes, de l’Iran, des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que de l’Union européenne et des pays Brics que le projet a été soumis le 23 juillet dernier. Depuis, pas grand-chose, si ce n’est que le projet est à l’étude et pourrait bien finir par se matérialiser si la Russie réussissait à obtenir le soutien de certains alliés.
Un meilleur contrôle pour une meilleure gestion
Transparence militaire mutuelle, dialogue confirme aux doctrines militaires actuellement en place, mise en place de demande et de préavis en cas d’exercice militaire, intervention d’observateurs étrangers et indépendants dans les régions qui peuvent en avoir besoin, l’idée ici est donc de tabler sur des échanges d’informations et un dialogue constant afin de permettre aux acteurs d’ouvrir la porte à une détente bienvenue. Un contrôle accru des forces et des stratégies militaires étrangères qui permettrait donc d’avoir un aperçu plus global de la situation et de la rendre un peu plus contrôlée, moins susceptible de déraper à la moindre escalade.
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