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Donald Trump : la Californie coince totalement le président américain

PHOTO : REUTERS / LEAH MILLIS

La Californie met la pression sur le président américain Donald Trump. En effet, le gouverneur démocrate a récemment promulgué une loi selon laquelle le président Trump ne pourrait figurer sur les bulletins de la primaire de son parti pour l’élection présidentielle si ce dernier continuait à refuser de publier ses déclarations d’impôts.

La loi, en place depuis mardi, ne mentionne toutefois pas explicitement l’actuel pensionnaire de la Maison Blanche. Ce dernier, sera effectivement candidat à la présidentielle de 2020 et ne devrait, sauf retournement improbable de situation, pas avoir à se présenter à une primaire républicaine, les élus de son camp continuant à très clairement lui apporter leur soutien. Toutefois, cette loi vient remettre un peu de pression sur les épaules du président Trump, prié par le clan démocrate de divulguer ses déclarations d’impôts.

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La Californie, en ordre de marche

Aujourd’hui, cette loi promulguée s’inscrit sur le long terme et prend visiblement les devants, sur de possibles présidents Trump bis. Ainsi, absolument tous les candidats à la présidentielle, s’ils veulent pouvoir disputer l’investiture en Californie, se doivent de fournir cinq années de déclarations fiscales. Une loi dont s’est récemment félicité Gavin Newsom, gouverneur californien, qui a mis en avant l’obligation légale et moral des états, afin que ces derniers s’assurent « que les dirigeants qui se présentent aux plus hautes fonctions remplissent des critères minimums ».

L’exécutif ne se laissera pas faire

Conflits d’intérêts, délits d’initié, influences étrangères, la Californie souhaite que la constitution soit respectée et a donc décidé de travailler en ce sens. Du côté de la Maison Blanche en revanche, cette loi est perçue comme une attaque. Jay Sekulow, avocat du président, a d’ailleurs annoncé que celle-ci allait faire l’objet d’un recours, cette loi concernant l’éligibilité d’un candidat à la présidentielle semblant être anticonstitutionnelle. Problème, pas moins de 17 États ont lancé les grandes manœuvres et ont annoncé des projets similaires.

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