Migrants victimes d’un raid en Libye : glaçantes révélations sur leurs gardes dans le camp

Mardi soir, les quelque 600 migrants qui se trouvaient au sein du camp de détention de Tadjoura, en Libye, ont été pris pour cible par les forces de l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar. Deux des cinq hangars dans lesquels tous se trouvaient ont été totalement détruits, le premier bilan faisant état de 53 décès, dont 6 enfants.

Mais ce n’est pas tout. En effet, les Nations unies ont annoncé après enquête que les forces du maréchal Haftar ont ouvert le feu sur celles et ceux qui tentaient de s’enfuir alors que les bombardements s’intensifiaient. En outre, des victimes alors sous les décombres ont également été abattues par les forces militaires libyennes.

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Tadjoura, un camp décimé

Situé à l’est de Tripoli, le camp de Tadjoura a été touché pour la seconde fois par les forces d’Haftar qui, pour leur part, affirme n’y être pour rien. Au contraire même, puisque selon les représentants de l’ANL, ce sont les milices alliées à Tripoli et donc au GNA, le Gouvernement d’Union Nationale d’al-Farraj qui auraient touché le centre à la suite d’une frappe de précision, menée à l’encontre d’un camp militaire.

Une enquête indépendante ?

De son côté, le GNA, soutenu par l’ONU, a balayé ces accusations dénonçant par la même occasion les crimes de guerre commis par Khalifa Haftar. L’Organisation des Nations unies, par la voix de son secrétaire général, Antonio Guterres, ainsi que le président de la Commission de l’union africaine, Moussa Faki Mahamat, ont réclamé la mise en place immédiate d’une enquête indépendante.

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