Ce mercredi, réagissant à la lettre ouverte d’Obasanjo au président Muhammadu Buhari, il y a quelques semaines, le Forum consultatif d’Arewa (ACF), une association politique et culturelle de dirigeants originaires du nord du Nigéria, accusait l’ancien président Olusegun Obasanjo de tenter délibérément de créer des divisions et de l’acrimonie fondées sur des considérations religieuses, ethniques et régionales dans le pays.
Obansanjo ferait plus de mal que de bien
L’ancien chef d’état dans une lettre ouverte au président de la république nigériane, Muhamadu Buhari , il y a quelques jours, disait au chef de l’état toute son inquiétude de voir l’insécurité prendre de l’ampleur dans le pays avec la naissance, en plus de Boko Haram, de bandes organisées semant la terreur au sein des populations et de milices armées d’autodéfense souvent responsables de nombreuses exactions. Pour Obansanjo, de tels dérapages n’étaient dû qu’à la grande négligence de Buhari qui si selon elle n’était rapidement contenue pouvait conduire à une crise civile majeure.
Mais pour L’ACF les « déclarations et commentaires » de l’ancien Chef d’etat, « ne sont ni motivés par l’altruisme ni par le patriotisme, mais par un grand désir de se faire valoir ». C’était en tout cas ce qu’en avait dit Alhaji Muhammad Ibrahim, secrétaire national à la communication de l’association au cours d’une conférence de presse donnée à Kaduna.
Selon le secrétaire si l’ACF reconnaissait le droit garantie par la constitution Nigériane « d’exprimer son opinion sur toutes les questions garanties par des individus ou des groupes dans notre constitution, pour autant que cela soit dans les limites de la loi » ; elle ne pouvait en aucun cas servir de faire valoir à un ancien chef d’état pour lui permettre de jeter l’opprobre sur un président en exercice en se présentant en public pour « créer une scène public et tenter de démolir le toit (…) étant donné ses propres antécédents alors qu’il était aux affaires en tant que président ». L’association signalait en outre que les problèmes soulevées par M Obasanjo n’étaient guère nouveaux pour les nigérians.
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