Piratage des données de la banque Capital One : Le FBI exprime ses craintes

Capital One, la septième banque de la nation américaine, basée en Virginie, reconnaissait dans un communiqué lundi qu’un pirate informatique avait eu accès à plusieurs centaines de milliers de comptes clients et d’applications de cartes de crédit. Une brèche que la société bancaire aurait déclaré avoir colmatée, mais les services fédéraux de sécurité se tiendraient en alerte.

106 millions de comptes affectés

140 000 numéros de sécurité sociale, 1 million de numéros canadiens d’assurance sociale et 80 000 numéros de comptes bancaires, en plus d’un nombre non divulgué de noms de personnes, d’adresses, de notes de crédit, de limites de crédit, de soldes et d’autres informations, auraient selon la banque et le département américain de la Justice, été exposés durant l’attaque.

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Capital One déclarait avoir découvert une vulnérabilité dans son système le 19 juillet, deux jours seulement après avoir reçu un courrier électronique l’avertissant que certaines de ses données étaient apparues sur Github, une entreprise de développement logiciel et de service. L’entreprise aurait de ce fait demandé l’aide du FBI.

Une femme arrêtée

Après de rapides investigations, une femme aurait été repérée comme étant l’auteur du piratage informatique; Paige Adele Thompson, 33 ans, vivant à Seattle. Auparavant, elle était ingénieur en logiciel de technologie pour Amazon Web Services, la société d’hébergement de datas en nuage utilisée par Capital One ; et une perquisition à son domicile aurait permis de mettre la main sur d’autres éléments de preuves concernant « plusieurs entreprises, institutions publiques et éducatives » qui laisseraient craindre que d’autres institutions aient également reçu la visite de la hackeuse.

Interpellée, la jeune femme qui aurait eu l’intention de « distribuer les numéros de sécurité sociale ainsi que les noms complets et les dates de naissance dérobées », sur Twitter aurait reconnu avoir « agi illégalement ». Thompson aurait été accusée de fraude et d’abus informatiques par le gouvernement fédéral.

Une réponse

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    « 140 000 numéros de sécurité sociale, 1 million de numéros canadiens d’assurance sociale et 80 000 numéros de comptes bancaires…noms de personnes, d’adresses…crédit…soldes et d’autres informations » Ce que je crains, au vu des capacités, des moeurs ayant cours au Bénin et de la nuisance des « gaymen », c’est la cible que constitue les infos de tous les béninois stockées dans le RAVIP.
    Les assurances, les sociétés fabricants des médicaments, des autorités sans contre pouvoirs… leur imagination est comme le nombre de failles potentielles dans un pays du tiers monde, sans limite.

    Les données perso (comptes bancaires, usurpation d’identité, localisation, recoupement familial à grande échelle, etc…) c’est le moyen le plus sûr d’avoir à grande échelle, la précision du ciblage individuel

    \\\\///
    (@_@)

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