Pyongyang : comment les derniers missiles inquiètent en occident

Les exercices militaires conjoints, organisés entre Séoul et Washington, continuent d’agacer le régime nord-coréen. En effet, Pyongyang ne cesse de pointer du doigt ces manifestations annuelles, estimant qu’il s’agissait là d’un signe de défiance et surtout, de mise en garde, effectué à l’encontre de Kim Jong-Un et ses armées.

En guise de protestation, le dirigeant et leader nord-coréen, Kim Jong-Un, a décidé de mettre en place un test de missiles, des armes ultramodernes selon l’agence de presse KCNA, ce qui constituait « un avertissement solennel aux militaires bellicistes sud-coréens ». Les missiles évoqués eux, sont des missiles courte portées qui se sont abattus en mer du Japon à près de 430 km du lieu de lancement.

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Des négociations qui n’ont rien donné

Une première depuis le 30 juin dernier, jour au cours duquel le président américain Donald Trump et le leader communiste Kim Jong-Un se sont rencontrés au niveau de la zone démilitarisée, zone séparant la Corée du Nord de la Corée du Sud. Les deux hommes s’y étaient serrés la main avant de faire quelques petits pas en direction du nord, franchissant ensemble la frontière. Les deux avaient alors décidé de rouvrir la porte aux négociations sur le nucléaire. Toutefois, à ce jour, rien n’a été organisé et aucune avancée significative n’a été enregistrée.

Pyongyang dénonce les exercices militaires

D’ailleurs, les récents exercices militaires, ayant donné lieu à cette petite série de frappes, pourraient bien rabattre les cartes. À diverses reprises, le régime nord-coréen a affirmé que la tenue de ces manifestations annuelles pourrait remettre en cause le processus de négociation. D’ailleurs, le leader nord-coréen Kim n’a pu s’empêcher de tacler ses homologues du Sud, estimant que Séoul jouait un double jeu dangereux. Parlant de paix, mais menant des exercices militaires conjoints, le régime de Pyongyang estime donc avoir du mal à suivre les politiques mises en place, d’autant que Moon Jae-in a été directement taclé, lui qui fait l’erreur « d’ignorer les avertissements » nord-coréens.

Considérant le Sud comme une menace, dès lors que ces exercices ont été tenus, Kim Jong-Un a rappelé que Pyongyang cherchait à développer des armes dotées d’une technologie avancée. D’ailleurs, les deux missiles récemment tirés ne seraient des missiles d’un type tout à fait nouveau et encore jamais observé dans la région par les autorités. Des tirs qualifiés de « très regrettables » par le ministre japonais de la Défense tandis que le Bureau de la sécurité nationale sud-coréenne s’est déclaré « profondément préoccupé ».

Mike Pompeo croit une solution politique possible

Mike Pompeo lui, qui a appelé à l’arrêt total de ce genre de pratique, a également estimé qu’il s’agissait d’une tactique mise en place dans le cadre des négociations à venir. Selon ses dires, tout le monde tente ainsi de se préparer, placer ses pions afin d’avoir le plus d’influence possible sur la finalité de ces dernières. « Nous restons convaincus qu’il y a un moyen d’avancer sur la voie de la diplomatie, une solution négociée à tout ceci », a-t-il ajouté.

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