Des frappes aériennes ont causé la mort d’au moins 40 personnes dans un camp de migrants à proximité de Tripoli, la capitale libyenne. Les secours qui ont fourni ces premiers chiffres disent avoir aussi dénombré 70 blessées. Le bilan de cette attaque peut bien s’alourdir dans les prochaines heures assure leur représentant. Le gouvernement de Tripoli n’a pas tardé à pointer du doigt les forces militaires du maréchal Haftar. Selon le GNA c’est bien son rival de l’Est du pays qui est responsable de cette attaque.
Une attaque condamnée par l’ONU
Officiellement, personne n’a encore revendiqué « cette horreur », même si dans la soirée d’hier mardi, des médias favorables au maréchal Haftar avaient dit que des frappes aériennes s’effectuaient àTripoli et Tajoura. Suite à ces tirs, des voix se sont élevées pour manifester leur mécontentement. L’envoyé onusien en Libye, Ghassan Salamé a affirmé que cette attaque pourrait représenter un « crime de guerre ». Il a aussi exhorté la communauté internationale à blâmer cette attaque qui ne respecte pas les droits humains.
Via Twitter, le patron du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) Fillipo Grandi, a aussi exprimé son indignation. Le porte-parole du HCR, a fait savoir que la Libye n’est pas pour le moment une destination sûre. Par contre, il a souligné une inquiétude concernant le camp de migrants touché par l’attaque aérienne. A l’en croire, certains bruits qui courent soutiennent que ce centre abritait des armes.
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