Patrice Talon rencontre ce lundi 15 juillet, les responsables de partis politiques ayant précédemment déposé des dossiers de déclarations administratives ou de mise en conformité au ministère de l’intérieur. Comme on peut s’en douter, tout le monde ne sera pas au rendez-vous. Le parti Restaurer l’Espoir, a par exemple refusé de répondre à l’invitation du chef de l’Etat.
« On ne discute pas avec un dictateur »
« La position de Restaurer l’Espoir est claire et ne souffre d’aucune ambiguïté : On ne discute pas avec un dictateur » a fermement déclaré Candide Azannai au cours d’un « entretien politique avec la jeunesse féminine du parti ». Pour l’opposant, le Chef de l’Etat n’a pas encore mis en application les recommandations de la Cedeao pour la résolution de la crise au Bénin. De plus, il sait pertinemment qu’une médiation du Clergé est en cours sur la crise politique et meurtrière causée par son « pouvoir ».
Les conditions d’un retour à la paix
Si candide Azannai et son parti rejettent la main tendue de Patrice Talon; ils ne tarissent pas de propositions pour un retour de la paix. Au nombre de ces propositions figurent la réhabilitation de la mémoire des victimes, la prise sans condition et sans délai de décrets portant abrogation des lois liberticides, incongrues, inopérantes notamment celles portant code pénal, code électoral et charte des partis politiques, le rétablissement de la démocratie et la restitution du pouvoir législatif confisqué
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