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Navire d’aide aux migrants (Sea-Watch) : la tension monte entre la France, l’Allemagne et l’Italie

Entre la France, l’Allemagne et l’Italie, le ton est gravement monté ces dernières heures. En effet, l’annonce de l’arrestation de Carola Rackete, capitaine du Sea-Watch, ce navire venant en aide aux migrants tentant de traverser la Méditerranée, a été arrêtée après avoir accosté de force à Lampedusa en Italie.

Très vite arrêtée par les forces de l’ordre, la jeune femme s’est alors retrouvée au cœur d’une incroyable polémique. Soutenue par des milliers de personnes, qui ne comprennent pas pourquoi cette dernière mérite un procès, Rackete a également été soutenue par Paris et Berlin. En Italie, le discours lui, reste le même et rien ne semble pouvoir empêcher cette dernière d’être déférée face à un juge dans les prochains jours.

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Carola Rackete, arrêtée et bientôt déférée

Poursuivie pour avoir forcé le blocus des eaux italiennes, blocus imposé par Matteo Salvini à la suite de la mise en vigueur d’un décret visant à lutter contre les navires d’ONG qu’il pointe du doigt comme étant complices des passeurs, Rackete va être présentée à un juge d’Agrigente en début de semaine. À ce jour, la capitaine du navire est placée aux arrêts domiciliaires, une sorte d’assignation à résidence.

Consciente de ce qu’elle risque, la jeune femme s’est d’ailleurs excusée, assurant qu’il ne s’agissait ici que d’un acte de désobéissance, plus que d’un acte de violence. Assurant qu’elle et ses passagers se trouvaient face à une situation désespérée, elle ajoute ne pas avoir eu le choix. Une décision soutenue par Berlin, Rackete étant allemande, et par Paris qui a confirmé être prêt à accueillir 10 des 40 personnes se trouvant à bord du Sea-Watch ce jour-là. D’ailleurs le ministre de l’Intérieur Castaner n’a pas hésité à pointer du doigt la politique italienne, qui consiste à fermer toutes ses frontières aux migrants.

La France gronde, l’Allemagne hausse le ton

« L’instrumentalisation, quand on parle de vies humaines, de vies de gens qui ont traversé des conditions extrêmement difficiles, qui ont des parcours terribles, ce n’est pas tout à fait digne de Matteo Salvini », a pour sa part assuré Sibeth Ndiaye, en référence aux attaques italiennes à l’encontre de la France et de l’union européenne qui, selon Salvini, ne sont pas solidaires avec l’Italie. Même son de cloche chez la ministre allemande des Affaires étrangères, Heiko Maas, qui a exigé une « clarification rapide » des accusations pesant à l’encontre de la capitaine allemande. En outre, cette dernière a rappelé que le fait de sauver des vies n’était rien d’autre qu’une obligation humanitaire, preuve qu’en cas de condamnation, Berlin pourrait gravement hausser le ton.

Une réponse

  1. Avatar de Dasding
    Dasding

    La France gronde et l’allemagne hausse le ton. Cette France qui gronde ne donne presque pas de visa, et L’allemagne n’en parlons meme pas.
    Je ne connais pas l’italie et je ne veux meme pas y aller la-bas. C’est vraiment sature L’italie. La France, de la purriture, l’allemagne humanitaire.

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