Le 20 juin dernier, Les Gardiens de la Révolution iranienne déclarait avoir abattu un « drone espion américain » après qu’il soit entré sur le territoire du pays. Ce jeudi, marquant une nouvelle escalade dans les tensions entre les USA et la République islamique, le président Trump, déclarait qu’un porte-avion américain, aurait abattu un drone iranien dans le détroit d’Ormuz.
Quand Trump durcit le ton…
« Il s’agit de la dernière des nombreuses actions provocatrices et hostiles menées par l’Iran contre des navires opérant dans les eaux internationales », aurait prévenu le président américain Donald Trump, dans son allocution ce jeudi dans les jardins de la Maison Blanche. Et le président d’expliquer dans la foulée que la destruction du drone entrait dans la ligne droite des mesures qu’avaient prises les USA pour défendre , personnel, installations et intérêts dans la région et aussi aurait-il exhorté « toutes les nations à condamner les tentatives de l’Iran de perturber la liberté de navigation et le commerce mondial ».
Dans les faits ; et selon Jonathan Hoffman, porte-parole du Pentagone, ce jeudi vers 10 heures, heure locale, le navire amphibie USS Boxer en transit dans le détroit d’Ormuz aurait vu dans son sillage et se positionnant de façon menaçante, un système aérien sans pilote (UAS) à voilure fixe, drone. Le navire donc n’aurait eu d’autres choix que de prendre des mesures défensives « pour assurer la sécurité du navire et de son équipage ».
Cependant du côté iranien, et d’après un communiqué du brigadier général Abolfazl Shekarchi, porte-parole de l’Etat-Major iranien, « Contrairement à la prétention délirante et sans fondement de Trump » ; tous les drones appartenant à la République islamique d’Iran situés dans le golfe Persique et dans le détroit d’Ormuz, y compris celui mentionné par le président américain, seraient tous revenus indemnes à leurs bases après avoir effectué les opérations de surveillance et de contrôle prévues.
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