Tensions avec les USA : la réplique de l’Iran pour ridiculiser Donald Trump

Depuis vendredi, une véritable bataille d’image fait rage entre le gouvernement américain et l’Iran. En effet, le président Trump a affirmé que les forces armées américaines avaient détruit un drone iranien qui s’était approché un peu trop près de l’un de ses navires. Problème, du côté de Téhéran, on affirme que l’objet abattu n’était certainement pas l’un des siens.

Jeudi, le président Trump affirmait avec force que le navire USS Boxer avait effectivement abattu un drone iranien au niveau du détroit d’Ormuz. Ce drone se serait dangereusement approché des intérêts américains qui n’ont ainsi eu d’autres choix que de vite répliquer. Des allégations jugées « délirantes et sans fondements » par le gouvernement iranien, qui n’a d’ailleurs pas hésité à moquer l’armée américaine. En effet, selon Abbas Aragchi, ministre iranien adjoint des affaires étrangères, le gouvernement américain aurait pu abattre l’un de ses propres appareils par erreur.

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L’Iran moque les Etats-Unis

Même son de cloche chez Abdolfazl Shékarchi, général de brigade et porte-parole des forces armées iraniennes, qui a affirmé que tous les drones déployés ce jour-là étaient bel et bien rentrés à leur base. Une réponse salée, qui intervient dans un contexte de plus en plus tendu où les moindres coups censés ridiculiser et faire mal à l’adversaire sont permis. Du côté Américain, ces révélations elles, sont bien évidemment balayées d’un revers de la main.

En effet, pour le gouvernement américain, l’USS Boxer a simplement entrepris une action défensive face à un appareil étranger identifié comme étant un drone, qui s’est approché dangereusement du navire. « Le drone a été détruit immédiatement », a ensuite assuré le président américain, ajoutant qu’il était aux environs de 10 heures du matin, heure locale. Une nouvelle provocation iranienne selon le président américain, qui a ajouté que le gouvernement américain se réservait « le droit de défendre leur personnel, leurs équipements et leurs intérêts ».

Washington ne relâche pas la pression

Une nouvelle péripétie dans cette bataille que se livrent Washington et Téhéran. En effet, depuis le retrait américain de l’accord sur le nucléaire signé en 2015, la situation a pris une tournure bien différente. Acculé et sous pression économique constante, l’Iran ne compte pas céder quoique ce soit aux Américains qui, eux, espèrent convaincre Téhéran de signer un nouvel accord sur le nucléaire, plus restrictif cette fois-ci, que celui signé à Vienne il y a quelques années.

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