La Russie et l’Ukraine ne filent plus le parfait amour depuis plusieurs années. La raison est connue. Moscou n’a pas digéré l’arrivée au pouvoir en Ukraine de dirigeants favorables à l’occident en 2014. S’en est d’ailleurs suivi une série d’actes hégémoniques de la Russie. Le pays a annexé la Crimée puis apporté son aide aux séparatistes ukrainiens qui lui sont favorables. Un autre fait pourrait attiser encore les tensions entre ces deux pays ennemis. Il s’agit de l’arraisonnement par l’Ukraine du Nika Spirit au port d’Izmail, dans la Mer noire, hier mercredi. Les autorités de Kiev suspectent ce tanker russe d’avoir joué un rôle dans la saisie par Moscou de trois bateaux militaires ukrainiens en novembre 2018.
« S’il s’agit d’une prise en otage des Russes, cela sera considéré comme … »
Il aurait bloqué l’entrée du détroit de Kertch à ces navires pour permettre à la Russie de les confisquer. Comme on pouvait s’y attendre, Moscou n’a pas tardé à réagir. Le porte-parole du ministère des affaires étrangères du pays a indiqué que la Russie était « en train d’établir toutes les circonstances de ce qui s’est passé pour prendre des mesures adéquates ». « S’il s’agit d’une prise en otage des Russes, cela sera considéré comme une violation grossière du droit international et les conséquences ne se feront pas attendre » a-t-il menacé.
Rappelons que les navires ukrainiens saisis par Moscou n’ont pas encore été rendus au pays. Les marins qui étaient sur ces bateaux sont également détenus en Russie.
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