Connu pour ses attaques contre les minorités du pays et leurs représentants, Donald Trump s’en est encore pris une grande figure noire de la chambre des représentants: Elijah Cummings. Pour le chef de la Maison Blanche qui semble à son aise en déclenchant polémique sur polémique, le président du Comité de surveillance et de réforme de la Chambre des Représentants est un « intimidateur brutal ».
« Dégoûtant et dangereux »
Il ne s’est pas arrêté là. Le milliardaire a également qualifié de « dégoûtant » et de « dangereux » le district de l’élu noir, dans le Maryland (Baltimore). Pour l’ex magnat de l’immobilier, cette ville est « corrompue » et personne n’aimerait y vivre. Ces déclarations de Donald Trump a suscité une levée de boucliers au sein des élus et des sénateurs démocrates. C’est d’abord la présidente de la Chambre des représentants qui a réagi. Nancy Pelosi a dénoncé des « attaques racistes » du président américain contre l’élu noir américain. La vice-présidente du caucus des démocrates à la chambre a aussi déploré les déclarations de Trump via son compte Twitter. « Ce ne sont pas les mots d’un patriote » a écrit Katherine Clark, sur le réseau de l’oiseau bleu.
Seth Moulton, le candidat démocrate, a aussi condamné les propos de Trump qu’il trouve d’ailleurs responsable de ce qu’il dit sur le Maryland. « Baltimore est une partie du pays dont vous êtes responsable, Monsieur le Président. Et ses habitants sont des êtres humains » a tweeté ce dernier. Au Sénat également on n’est pas resté de marbre face aux propos de Donald Trump. Pour le Sénateur du Maryland le chef de la Maison Blanche n’a rien des qualités de celui qu’il critique.
« Le grand peuple de Baltimore a quelque chose que Trump n’aura jamais »
« Elijah Cummings a grandi face à des accusations racistes comme Trump et a appris à les affronter avec des qualités inconnues de Trump : courage et intégrité. Le grand peuple de Baltimore a quelque chose à laquelle Trump aspire mais n’aura jamais comme il dégrade la charge de président : la dignité » a écrit Chris Van Hollen. Il faut dire que les élus républicains n’ont pas fustigé les déclarations de Trump.
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