![PHoto : [AFP]](https://lanouvelletribune.info/wp-content/uploads/2021/01/kim-jongun-120x86.jpg)
En Février dernier, à Hanoi, le sommet manqué entre les USA et la Corée du Nord avait certainement causé un malaise dans les discussions sur le nucléaire coréen. Pour surmonter cela et mettre fin à l’escalade des tensions déjà observé dans les tirades entre représentations diplomatiques, il aurait fallu que les deux parties s’offrent mutuellement quelque chose de symbolique. Et Dimanche, à la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, les deux parties ont peut-être agi dans ce sens.
Un sommet ‘’enchanté’’
Après avoir serré la main de Kim dans la zone démilitarisée (DMZ) située entre les deux Corées et l’avoir traversé avec lui jusqu’à la frontière, Trump a déclaré: «Passer la frontière est un grand honneur. De grands progrès ont été réalisés, de grandes amitiés se sont nouées ». Un discours inattendu au vu surtout des circonstances. C’est que, en Février, Les discussions à Hanoi avaient échoué en partie parce que la partie nord-coréenne n’était pas prête à discuter des détails de la dénucléarisation d’une manière suffisamment significative pour la partie américaine. Le président Trump, s’était levé de la table des discussions.
Ensuite, les positions s’étaient endurcies et il fallait pour que les acquis des précédentes discussions ne se perdent, trouver une voie de sortie. Et cela le président américain le résolvait en envoyant, contre toute attente en brisant un grand nombre de règles de préséance, un tweet à Kim Jung Un l’invitant à se rencontrer juste pour se serrer la main. Une main tendue rapidement saisie par Pyongyang. D’ailleurs, Dimanche, Trump et Kim réunis à Panmunjom ont tous deux souligné le caractère spontané de la réunion.
Et le préside t américain à l’entame de son propos de faire remarquer ; « Et je tiens à remercier le président Kim (…) Lorsque j’émettais une notification sur les réseaux sociaux, s’il ne se présentait pas, la presse allait me donner une très mauvaise image. Vous(Kim) nous avez donc fait bien paraître et cela je l’apprécie. » Et le président Nord-coréen de déclarer en retour, qu’il s’agissait d’une occasion pour les deux pays de mettre de côté ce qu’ils appelaient leur passé regrettable. Et que seules « leurs excellentes relations » avaient permis cette rencontre ‘’historique’’.
