Selon des données officielles, près de 127 Nigérians auraient été tués en trois ans, en Afrique du Sud. Avec de janvier à juin 2019, une dizaine de ressortissants nigérians qui auraient perdu la vie dans des actions anti-migrants dans la capitale sud-africaine, soit du fait des citoyens sud-africains, soit du fait de services de police sud-africaine. Ce mercredi à Yokohama, le chef d’état sud-africain avait tenu à dire à son homologue nigérian, toute sa consternation quant à ces meurtres
Une situation inquiétante…
Elizabeth Ndubuisi-Chukwu serait selon les médias, la dernière citoyenne Nigériane à mourir en Afrique du Sud dans des circonstances tragiques. L’autopsie aurait révélé que la jeune femme serait décédée de « causes non naturelles, compatibles avec une strangulation », alors même que des images de la vidéosurveillance de son immeuble et appartement auraient montré que personne n’était apparemment pas entré dans sa chambre. La police enquête toujours. De telles annonces seraient récurrentes ces derniers mois dans la presse nigériane.
Et mis à part le cas de Badmus Olalekan, dont la mort a conduit à l’arrestation et à la mise en accusation de huit policiers à Vanderbijlpark, près de Johannesburg, un procès d’ailleurs toujours en cours ; la plupart des cas avérés de violences à l’égard des nigérians, restaient le plus souvent sans suite. Et Nombre d’associations de la société civile et de parlementaires continueraient de réclamer l’implication personnelle du gouvernement Buhari afin de mettre fin aux massacres et protéger les vies et les biens des Nigérians aussi bien en Afrique du Sud qu’ailleurs.
« Nous ne soutenons pas les meurtres »
Ce mercredi, Cyril Ramaphosa et Muhammadu Buhari, étaient à Yokohama au Japon, pour assister à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique. En marge de cet évènement d’envergure, les deux chefs d’état qui auraient d’ailleurs déjà convenu de se rencontrer courant le mois d’Octobre dans le cadre d’action bilatérales entre ces deux grandes puissances africaines ; avaient quand même tenu à discuter quelques peu de la situation sécuritaire des nigérians en Afrique du sud.
Interpellé par Buhari sur les faits, le président Ramaphosa déclarait en substance ; « En ce qui concerne les Nigérians qui meurent en Afrique du Sud, nous sommes très mécontents de cela. Il est clair que notre système de justice pénale y travaille. Nous ne soutenons pas les meurtres. Personne ne devrait jamais être tué », assurant que son gouvernement s’attaquerait résolument à l’élucidation des meurtres de Nigérians dans son pays.
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