Ce Mercredi, Boris Johnson, nouveau premier ministre britannique, celui qu’on nomme volontiers le ‘’Trump’’ d’outre-mer demandait à la reine d’Angleterre de suspendre le Parlement britannique. Pour le premier ministre, cette mesure lui donnerait les coudées franches pour poursuivre son programme visant à sortir le Royaume-Uni de l’Union européenne avant le 31 octobre. Même sans un accord ferme en place. Une requête si impopulaire qu’elle avait sorti le célèbre acteur anglais, Hugh Grant de ses gonds.
La violente charge
La précédente première ministre, Theresa May, avait eu maille à partir avec des factions du Parlement qui avaient pendant longtemps empêcher d’avancer sur le dossier du Brexit ; à tel point qu’elle en avait démissionné. Visiblement Johnson, en avait tiré les leçons. Mais, l’opposition était toute de suite montée au créneau afin de qualifier la démarche du premier ministre de stratagème, d’« anticonstitutionnel » flagrant visant à étouffer les législateurs anti-Brexit.
Mais selon des médias britanniques, la Reine serait semble-t-il favorable à la démarche ; du coup, Le Parlement s’il ne veut être dissous, devra jusqu’au 14 octobre trouver entre ses députés un accord pour ‘’opérer’’ le fameux Brexit avec ou sans accord avec l’UE.
Pour l’acteur hollywoodien, Hugh Grant, cette démarche du premier ministre serait celle d’un ennemi de la Grande Bretagne ; « Vous ne détruirez pas les libertés que mon grand-père a combattues pendant deux guerres mondiales » avait publié l’acteur, dès Mercredi après l’annonce de l’offensive de Johnson.
Ajoutant en substance, « Tu ne foutras pas en l’air l’avenir de mes enfants, (…) Va te faire foutre sale jouet de bain en caoutchouc opportuniste. Le Royaume-Uni est révolté par ta personne et ton petit gang de branleurs. » Une sortie plutôt applaudie ; Kathy Griffin, une autre star hollywoodienne l’aurait félicité d’avoir haut et fort dit ses pensées et encourageait plus de célébrités à utiliser leurs plates-formes pour dénoncer ce qu’elle avait appelé ‘’la perte de notre démocratie dans le monde entier’’ ; « Nous avons besoin de beaucoup plus de cela. Pas hyperbole ! »
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