Le parti Restaurer l’Espoir est contre l’évaluation diagnostique des enseignants qui se tient ce samedi 24 août. Candide Azannai, le leader de cette formation politique a publié sur sa page Facebook, un message intitulé : « Adresse de soutien aux enseignants décidés à lutter pour préserver leurs droits professionnels et leurs acquis sociaux ».
« Une pagaille gouvernementale »
Dans ce message l’homme politique assure que l’organisation d’un « test ou d’un concours (pour évaluer les enseignants) n’est mentionnée nulle part dans les divers statuts qui régissent les enseignants contractuels reversés ». L’évaluation que le gouvernement leur impose aujourd’hui est donc de son point de vue, « une pagaille gouvernementale qui profite d’une situation avancée de castration syndicale quasi-générale ». Un tel système d’évaluation qui, en réalité ne correspond en rien en matière pédagogique et déontologique du monde enseignant, ne peut que générer de remous et de vives tensions au niveau des principaux acteurs de l’éducation que constituent les enseignants, estime Candide Azannai.
« Évaluation d’exclusion professionnelle »
« Le résultat à l’issue de cette évaluation ne sera rien d’autre que de l’instabilité grandissante dans le secteur de l’éducation » poursuit l’ancien ministre délégué chargé de la défense nationale. En somme, le parti Restaurer l’Espoir et son président condamnent avec la « dernière rigueur le caractère irrégulier et cavalier de l’évaluation d’exclusion professionnelle » qui se tient ce jour.
Ils invitent les enseignants à se battre pour que leur évaluation soit faite sur la base des dispositions légales et réglementaires en cours avec une approche participative, et à s’assurer qu’une évaluation synonyme de concours de recrutement devant conduire à la résiliation de leurs contrats soit abandonnée une fois pour toute par le pouvoir de la Rupture.
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