DJ Arafat : le ministre de la culture justifie le musée à venir

La mort violente et prématurée de l’artiste ivoirien DJ Arafat a soulevé une onde d’émotions en Côte d’Ivoire et au sein des mélomanes africains. Des initiatives sont envisagées pour pérenniser la mémoire de la star du Coupé-Décalé. La dernière en date est l’édification d’un musée en hommage et en mémoire de l’artiste disparu. Le ministre ivoirien de la culture Maurice Bandama a tenu à justifier le bien-fondé de cette idée.

Maurice Bandama a remercié les ivoiriens qui ont accueilli favorablement la proposition de construire ce musée au nom du phénomène du Coupé-Décalé qui a disparu le 12 août 2019. Il a ensuite donné tous les détails utiles pour la réalisation de ce projet. Ce musée serait une première dans l’histoire de la musique ivoirienne et pourrait inciter d’autres artistes et leurs héritiers. Ce projet est un vœu éternel du ministre jamais concrétisé avec les parents d’autres artistes disparus. Il espère que le cas d’Arafat fera école si le projet se réalisait et servira de déclic pour d’autres héritiers d’artistes en Côte d’Ivoire comme c’est le cas en Amérique où existent des musées de stars défunts tels que les musées d’Elvis Presley, de Michael Jackson, etc.

Publicité

Le musée : Un projet pour la famille d’Arafat

Le ministre s’est réjoui que le projet ait été accepté par les ivoiriens et espère que la famille du chanteur et son producteur vont aussi accompagner l’idée. Car ce projet est d’abord dans l’intérêt de la famille du chanteur : « une rue, une place Dj Arafat, c’est bien ! 50.000 pétitionnaires pour le Felicia, c’est bon. Mais ça, ça donne pas à manger aux enfants de DJ Arafat. Donc mobilisons -nous pour le musé d’Arafat » a déclaré le ministre. Ce musée sera donc une source permanente de revenus pour la famille de l’artiste. Les « chinois » s’y rendront par centaines chaque jour pour se reconnecter à leur idole. Le projet ne sera pas financé par le gouvernement ivoirien. Le financement sera participatif. Une partie des dons et des recettes des événements, les droits d’auteurs de l’album posthume qui est en studio et va bientôt sortir sont autant de sources de revenus pour financer la construction du musée.

La logistique existe déjà

Le ministre a tenu à signaler que le projet ne devrait pas nécessiter un trop grand investissement et que la logistique est déjà disponible. Les services techniques du ministère de la culture et de la francophonie possèdent l’expertise pour ce genre d’infrastructure. Les objets pour équiper le musée de l’artiste existe et seront composés des vêtements de scène de l’artiste, les trophées qu’il a remportés, ses bijoux (chaînes, colliers, bracelets), ses mobiliers (lits, fauteuils), ses voitures, ses motos, ses gants… Vivement donc que toutes les parties concernées se mettent ensemble pour la concrétisation de ce projet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité