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Donald Trump : Pour sa réélection, il a trouvé un angle d’attaque contre les démocrates

Dans le cadre des élections de 2020, le président Trump, candidat à sa propre succession, a décidé d’entamer les grandes manœuvres. En effet, ce dernier a récemment trouvé un nouvel angle d’attaque afin de contrer les démocrates et surtout, s’offrir un léger avantage dans cette folle course à la Maison Blanche.

L’un de ses plus fervents soutiens, Hugh Hewitt, récemment interviewé, a ainsi affirmé que les attaques racistes dont le clan républicain et le président Trump étaient les victimes, étaient les raisons de la fracture de la société américaine. Insulter le président Trump et son administration de racisme reviendrait à dire que les soutiens de ce dernier sont, eux aussi, des racistes ou des suprémacistes blancs.

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Trump tente de faire passer sa base électorale, pour victime

L’idée ici, est donc de faire en sorte de retourner le débat et prouver que les nombreux messages visant à détruire le président Trump en mettant en avant son supposé racisme ne visent en fait qu’à fracturer encore et toujours plus la société. Par ricochet, les soutiens du président Trump sont eux accusés de racisme puisqu’en restant derrière Trump, ces derniers valident les décisions du chef de l’Etat, même les plus polémiques. Une sortie qui fait réagir, mais qui n’est finalement pas la première du genre.

En effet, depuis plusieurs mois, cette posture a été largement adoptée par l’administration. Il y a peu, le juge Brett Kavanaugh était ainsi accusé d’avoir agressé sexuellement une femme lorsqu’il était bien plus jeune. Face à ces accusations, le président Trump est monté au créneau, estimant qu’aujourd’hui, un homme pouvait être reconnu coupable d’une chose dont il n’a jamais été coupable. L’idée ici, prouver que les discriminations et les minorités ne sont pas le problème, mais que la mise en avant et les accusations à outrance avaient tendance à créer un « faux débat », dont l’issue lui est finalement défavorable puisque très souvent attaqué.

Une stratégie risquée

De fait, en dénonçant ces attaques et ces acharnements, le républicain Trump tente ainsi de remotiver ses plus fervents soutiens et ses soutiens de 2016, ceux qui lui ont permis d’arriver au pouvoir. Toutefois, en agissant de la sorte, le chef de l’Etat tente de récupérer d’anciennes voix qu’il a peut-être perdu. Le réel problème se situe donc dans cette réserve de soutiens, qui n’est composée que par d’anciens votants qui pourraient se sentir visés. « Il n’attire personne de nouveau » insiste Lynn Vavreck, professeur en sciences politiques à l’université de Californie à Los Angeles. Une stratégie risquée quand on sait qu’il n’a gagné que par 77.000 voix d’avance dans plusieurs Etats en 2016, d’autant que pour beaucoup, le président américain est perçu comme raciste.

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