Un rapport officiel rendu public ce jeudi 29 août situe le niveau de responsabilité de l’ancien directeur du FBI James Comey dans les accusations de fuites d’informations confidentielles formulées contre lui. Il ressort des différentes investigations dans cette affaire que le haut responsable de la FBI pourrait être exposé à des sanctions administratives. Il lui est reproché d’avoir violé les règles de la police fédérale américaine en conservant à son domicile des notes d’échanges avec le président Donald Trump. Il ne sera cependant pas poursuivi en justice pour avoir enfreint les procédures.
« Comey avait d’autres options légales… »
L’ancien chef de la police fédérale américaine avait été enlevé de son poste il y a environ environ 2 ans. Celui-ci avait rencontré à 7 reprises l’actuel locataire de la Maison Blanche qui lui demandait de mettre un terme à l’enquête qu’il menait sur un de ses conseillers. Ce collaborateur de Donald Trump avait en effet été cité dans le cadre des investigations sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016. Depuis cette période, le président républicain l’accuse d’avoir organisé les fuites d’informations autour de ce dossier. Selon le point de l’inspecteur général du ministère de la Justice en charge de l’enquête sur James Comey, il n’a été à l’origine d’aucune fuite d’information. «Comey avait d’autres options légales à sa disposition pour plaider pour la nomination d’un procureur spécial, ce qui était son but» a précisé l’inspecteur général.
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