Les résultats de l’évaluation des établissements privés d’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire sont connus. Dans le classement publié le 5 août 2019 par la direction générale de la qualité et des évaluations, l’Institut CERCO s’est décroché une place dans le top 5 des meilleures universités.L’université privée du Dr Alain Capo Chichi occupe l’un des premières marches de l’excellence en Côte d’Ivoire. Dans le classement des établissements privés d’enseignement supérieur au titre de l’évaluation 2018 rendu public le 5 août dernier par la direction générale de la qualité et des évaluations en Côte d’Ivoire, l’Institut CERCO est arrivé 4è avec une moyenne de 16,9/20. C’est sur 274 établissements évalués.
Curieusement au Bénin, cette université est rejetée par le ministère béninois de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Elle est mise sur la liste de 103 établissements à fermer au Bénin, rendue publique le 21 août dernier par la commission d’agrément et d’autorisation. C’est quand même un paradoxe.
De la rupture aussi d’avec l’évaluation de la qualité ?
Quelle évaluation de qualité le Bénin a-t-il fait à propos, avec des critères bien définis et conformes aux normes en la matière ? La ressource humaine que cet institut met sur le marché est-elle de mauvaise qualité ? Quelle est le niveau des étudiants sortis de CERCO par rapport à ceux des établissements ‘’bons élèves de la rupture’’ ? On parle plutôt d’agrément et/ou d’expiration d’autorisation. L’agrément passerait avant la qualité même si vous aviez l’autorisation. Le gouvernement dit la « rupture » au Bénin a le génie de créer ses méthodes d’évaluation et dites d’assainissement dans le secteur de l’enseignement.
Victime de cela, le président du Groupe CERCO prend acte et décide d’offrir aux étudiants inscrits sur ses sites béninois, des facilités pour poursuivre leurs études en Côte d’Ivoire, Burkina Faso, France et en Chine où l’excellence de son établissement est reconnu et célébré.
Il va en effet réserver le site du Bénin à la Fondation du Groupe et au centre régional d’incubation et d’innovation ouvert pour le prototypage et l’accompagnement des projets des jeunes entrepreneurs. Il devra se contenter de cela chez lui. « Nul n’est prophète chez soi » surtout, pas à la touche de la « rupture » quand on est désormais au Bénin.
Laisser un commentaire