Epstein : Malgré sa mort, les ennuis judiciaires démarrent pour ses héritiers

Ce mercredi matin, l’affaire Jeffrey Epstein du financier new yorkais accusé de trafic sexuel, connait un nouveau développement alors qu’une nouvelle action était intenté en justice contre sa succession, par Jennifer Araoz. La jeune femme de 32 ans, aurait également intenté une action contre la compagne et supposée complice d’Epstein dans son trafic, Ghislaine Maxwell. Ainsi que contre  trois membres du personnel féminin  du personnel du financier, non cités.

Epstein mort, Maxwell dans la tourmente

Jennifer Araoz, aurait le 10 juillet dernier au cours d‘une émission télévisée aux USA, témoigné publiquement avoir été l’une des victimes d’Epstein, ce  qui en faisait la seconde avec Virginia Roberts Giuffre, à faire tomber le masque et à donner de la voix. Ce mercredi, Araoz, passait de la parole à l’acte et déposait une plainte contre la succession du financier et surtout contre Ghislaine Maxwell, la compagne de ce dernier.

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Araoz aurait affirmé avoir été agressée sexuellement et à plusieurs reprises par Epstein lui-même dans son hôtel de ville de New York à l’âge de 14 et 15 ans, et de l’avoir violé en 2002. Mais le financier s’étant suicidé il y a peu, Jennifer Araoz, accusait donc une secrétaire, une femme de ménage et une « rabatteuse » qu’elle aurait rencontrée à l’extérieur de son lycée à quelques rues du domicile d’Epstein à l’automne 2001 et Ghislaine Maxwell ; d’avoir « participé et aidé Epstein à entretenir et à protéger son réseau de trafic sexuel » en assurant un flot continu de jeunes femmes en identifiant et en embauchant des « rabatteurs », qui organisaient des rendez-vous avec Epstein, en intimidant les témoins potentiels, mais surtout d’avoir grandement travaillé à l’herméticité du « business ».

Une accusatrice déterminée

Cependant, le nom de Maxwell déjà cité dans l’accusation de Virginia Roberts Giuffre en 2015, la compagne du financier aurait nié à plusieurs reprises les accusations portées contre elle et réussi à l’amiable à se tirer d’affaires. Dans l’accord sur le plaidoyer conclu par Epstein en 2007, les procureurs s’étaient engagés à ne pas engager de poursuites pénales contre d’autres co-conspirateurs potentiels identifiés au cours de l’enquête. Mais Jennifer Araoz, semblerait décidé.

A un média américain, elle déclarait en substance ; « Jeffrey Epstein et son réseau de criminels m’ont volé. Ils m’ont volé ma jeunesse, mon identité, mon innocence, mon estime de soi. Pendant trop longtemps, ils ont échappé à toute responsabilité. Je suis ici aujourd’hui parce que j’ai l’intention de changer cela. »

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