L’intersyndicale des enseignants du supérieur n’est pas d’accord avec le gouvernement Talon qui a décidé d’évaluer des enseignants du primaire et secondaire. N’étant pas concerné par la décision du gouvernement de Talon d’évaluer les enseignants du primaire et du secondaire, les enseignants du supérieur s’en étonnent tout de même. Gabin Tchaou du Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (SYNARES) et membre de l’intersyndicale justifie cette solidarité syndicale.
«Nous sommes des syndicalistes et le syndicat est pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs en général», clame-t-il dans un entretien accordé à un confrère de la télévision Canal3 Bénin. Il indique que «les universitaires s’étonnent des suites à donner à cette évaluation annoncée». Il explique que les enseignants qui sont reversés sont tous aujourd’hui détenteurs de diplômes professionnels.
Formation des reversés
Selon lui, depuis le reversement, ces enseignants sont soit «formés dans les écoles normales pour ceux du secondaires soit encadrés en situation de classe pour ceux du primaire». Gabin Tchaou renseigne que ces enseignants du primaire ont passé avec succès le test de l’INFRE (examen écrit du CEAP ou du CAP) et ont aussi planché en ce qui concerne la pratique dans les classes devant des jurys composés d’inspecteur, de conseiller pédagogique et de directeur. «Vous comprenez qu’on est en droit de s’inquiéter quand on décrète une évaluation pour apprécier le niveau de ceux-là qui sont formés après reversement avec l’appui des partenaires techniques et financiers», interpelle le syndicaliste.
Il ajoute que dans des administrations des lycées et collèges au Bénin, «plus de 50% des postes de responsabilité (Directeurs, censeurs, Surveillants, comparables) sont occupés par les reversés formés et ils s’acquittent très bien de leur devoir». Mieux, certains d’entre eux sont des Conseillers pédagogiques (CP). Et donc, il est incompréhensif qu’on veille les soumettre à une autre évaluation.
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