France : l’affaire de l’agent secret assassiné continue de faire des vagues

Le 21 mars dernier, le corps d’un ancien agent des services de renseignement français était retrouvé criblé de balles dans les Alpes. Daniel Forestier, 57 ans  a été découvert dans une flaque de sang dans un parking situé sur une route peu utilisée en Haute-Savoie, près du lac Léman. Il avait reçu cinq balles. Un assassinat qui soulèverait moult interrogations tant de l’opinion publique française, que de spécialistes du renseignement.

« Daniel, (…) C’était un grand professionnel (…) on ne pouvait pas le surprendre»

Daniel Forestier, avant sa ‘’retraite’’ aurait été pendant 14 ans membre de l’agence de contre-espionnage française, la DGSE et membre d’une unité militaire spéciale chargée d’opérations «confidentielles» très secrètes. C’était selon le témoignage d’un ancien de l’unité ; « un bon » de ceux qui faisaient partis des agents efficaces ; « Daniel, on ne pouvait pas le surprendre. C’était un grand professionnel, quelqu’un d’opérationnel qui savait se battre. S’ils l’ont eu, c’est qu’ils étaient très bien organisés… ». Un témoignage, qui relancerait les interrogations sur le mobile et le modus operandi du meurtre de cet ancien de la DGSE.

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Le fait est, que l‘assassinat de Forestier serait survenu six mois après sa mise en examen officielle et son inculpation en septembre, avec un autre ‘’ancien’’ pour «participation à une organisation criminelle» et «détention d’explosifs» et un rôle présumé dans un complot visant à assassiner, le général Ferdinand Mbaou un opposant au régime du président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso. Et selon le groupe de presse, le Monde, Forestier avait,  avant de nier avoir été impliqué dans des activités criminelles,  reconnu appartenir à un groupe formé pour exécuter le complot, ayant même prévenu après des opérations de reconnaissance que le coup n’était «pas possible».

Le meurtre, donc de cet ancien ‘’baroudeur’’ « Une exécution » serait sans aucun doute selon une source policière « Du travail de pro», puisque qu’aucun indice scientifique, ni ADN , ni empreinte , ne permettrait d’avoir une quelconque piste. La disparition Daniel Forestier demeurait donc, cinq mois après un mystère ;  un peu comme les histoires de romans d’espionnages dont il était également auteur.

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