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G7 : la police française ne fait pas de cadeau à Macron

Le G7 ayant actuellement lieu à Biarritz est l’occasion pour les forces de l’ordre de faire part de leur raz-le-bol. En effet, face à la hausse du nombre de suicides au sein des autorités, les représentants de la gendarmerie et de la police ont décidé de faire passer un message fort et lourd de sens.

Surcharge de travail, heures supplémentaires non payées, les gendarmes et policiers en ont marre, d’autant que toute cette forte pression touche directement les effectifs, la vague de suicides observée au sein des forces de l’ordre est sans précédent. Les représentants de la police, comme David Leyraud, secrétaire général adjoint Alliance Police Occitanie raconte. « Fin avril, à l’hôtel de police de Montpellier, une femme policière s’est donnée la mort avec son arme de service dans son bureau ».

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Les forces de l’ordre ne lâchent rien

Ses équipes et lui-même, toujours sous l’émotion, rappellent que personne ne prend en compte tout ce qui se passe autour des policiers qui mettent fin à leur jour. « On prend notre directeur général de la police nationale au mot. Il disait qu’on pouvait remédier aux suicides en organisant davantage de repas conviviaux dans les commissariats », ironise quant à lui, Joseph Cilluffo, secrétaire départemental Unité SGP Police 64.

Résultat, un barbecue de la colère a été organisé par les différents syndicats, barbecue au cours duquel 200 personnes se sont donnés rendez-vous. Symboliquement, celui-ci a eu lieu à quelques kilomètres seulement de Biarritz, ou a actuellement lieu le G7. Les policiers eux, soutiennent du mieux qu’ils peuvent les 13.000 engagés dans ce G7, toutefois, pas question pour eux de faire oublier l’essentiel de leur revendication.

Un triste record de battu

« Imaginez le bruit de la détonation, la découverte du corps… Ça laisse évidemment un fort traumatisme. » ajoute Leyraud, rappelant que 47 policiers se sont suicidés en 2019. Un triste record qui tend à prouver que les choses vont mal. Yves Lefèvre, secrétaire général Unité SGP Police, semble d’ailleurs être sans solution et se fiche visiblement de déplaire au ministère de l’Intérieur. D’ailleurs, celui-ci a confirmé à demi-mot la possibilité de voir une manifestation policière dans les rues de Paris, d’ici à la fin du mois de septembre.

3 réponses

  1. Avatar de Ben
    Ben

    Toute mes condoléances au famille de gendarme et policier arrêter de mettre fin à vous jour sa n’arrangera pas les choses mobilisées vous ensemble faite comme les gilets jaune penser à vos familles vos collègue en premier a votre santé courage et force à vous .

  2. Avatar de Stefano
    Stefano

    Tout d’abord toutes mes condoléances aux familles des disparus.
    Je suis autant dégoûté que mes collègues, j’ai été remercié après 10 ans de BCF. Après un arrêt maladie suite au suicide d’un collègue, la direction m’a placé (IVP) dans un centre de rétention !!
    Après 27 ans de terrain, 3 ans de PS, 6 ans de BAC civil, 7 ans de CRS et les 10 ans de BCF : 3 décorations et près de 400 lettres de félicitations !
    Bien ça m’a coûté un divorce et d’être dans une situation invivable !
    Je n’ai pas eu le « courage » de mettre fin à mes jours.
    Maintenant je survis !!
    Courage à toutes et tous .

    1. Avatar de Micky
      Micky

      Ne pas mettre fin ses jours c’est ça que moi j’appelle du courage. Affronte la vie comme un homme. Ne mets jamais fin à tes jours.
      Je pense aux familles de ceux qui ont mis à leur vie, condoléances. Il faut vraiment que le gouvernement français arrive à trouver une solution pour ces hommes en uniforme qui accepte le sacrifice afin que nous soyons paisible..!

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