Le pétrolier iranien « Grace 1 » restera-t-il toujours immobilisé dans les eaux de Gilbratar malgré la décision rendue par les autorités judiciaires de ce territoire britannique d’outre-mer ? Pour l’heure, il est difficile de prédire l’avenir de ce navire de la République Islamique d’Iran. Les autorités américaines s’opposent à sa libération en déposant une demande d’entraide judiciaire pour que le navire soit saisi. Cette nouvelle procédure enclenchée par Washington, intervient alors qu’une entente entre Londres et Téhéran pointait à l’horizon.
Demande américaine toujours en examen…
Du côté de Gilbratar, l’on assure que la demande des USA est en étude et la décision qui sera rendue après son examen sera tout sauf partial. « Ce seront des décisions prises de manière purement objective et indépendante par ces autorités, puis soumises à nouveau à la juridiction de la Cour suprême de Gibraltar. Elles pourraient être renvoyées à la cour de manière absolue » a essayé de rassurer Fabian Picardo à la BBC Radio. Rappelons que le navire a été immobilisé le 4 juillet par la police de Gibraltar et les forces spéciales britanniques parce qu’il était soupçonné par les autorités de Gibraltar de transporter 2,1 millions de barils de pétrole iranien jusqu’en Syrie. Accusation que Téhéran a toujours rejeté.
Le porte-parole du gouvernement iranien a plutôt choisi de se prononcer sur la décision des autorités de Gibraltar. Selon le message laissé par Ali Rabiei sur le réseau social Twitter, c’est une victoire pour son pays. « Notre pétrolier illégalement saisi a été relâché. Cette victoire, obtenue sans leur donner de concessions, est le résultat d’une #diplomatie_puissante et d’une volonté forte de se battre pour les droits de la nation », avait-il publié.
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