C’est aujourd’hui, 26 août, que le G7 à Biarritz prend fin. L’occasion pour les représentants des nations participantes de tirer le bilan. Si de nombreux sujets ont été abordés, notamment en ce qui concerne l’Iran, la Syrie ou encore l’Amazonie, la Libye et plus particulièrement, la chute du colonel Kadhafi sont deux sujets ayant également occupé une large place dans les discussions.
En effet, les pays membre du G7 ont rencontré hier certains représentants africains. L’occasion pour tout le monde de travailler à une sortie de crise. Depuis plusieurs mois, le maréchal Haftar s’oppose au Premier ministre el-Farraj, poussant des milliers de personnes à fuir les rues de la capitale, Tripoli. A ce jour, deux médiateurs sont d’ailleurs censés les aider à avancer et à trouver un terrain d’entente, l’un représentant les Nations unies, l’autre représentant l’Union africaine et les Nations unies, conjointement.
La chute de Kadhafi a tout changé
Toutefois, la situation aujourd’hui, ressemble à une véritable cacophonie. C’est en tout cas ce qu’a affirmé une source africaine ayant assisté à la rencontre G7-Afrique. Un communiqué de presse doit être rapidement délivré concernant les discussions ayant eu lieu, mais les grandes lignes entourant le débat et les solutions proposées sont d’ores et déjà connues. En effet, le G7 s’apprête à reconnaître ses responsabilités. En 2011, ce sont eux qui, sous mandat onusien, ont délogé Kadhafi du pouvoir, plongeant la région Libye et le Sahel dans une crise économique, sociale et politique des plus instables.
Le G7 envisage une conférence internationale
Selon certaines informations, le G7 devrait ainsi appeler à une médiation internationale et à la tenue d’une conférence sur la Libye afin de réunir tous les pays et acteurs concernés et impliqués dans ce conflit. En outre, la voie du dialogue et de la diplomatie devrait être prônée par les représentants du G7, avec pour objectif d’installer les partisans de Tripoli et Benghazi, autour d’une même table.
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