Navire iranien arrêté à Gibraltar : la Grèce s’en mêle

Adrian Darya 1, anciennement Grace 1, le navire iranien saisit par Gibraltar au large de ses eaux et relâché il y a quelque jours  malgré les avertissements de l’administration Trump, est refusé d’accès par la Grèce. Selon les autorités grecques, il ne serait pas question de permettre au navire de légalement décharger ses 130 millions de dollars de pétrole brut.

La Grèce rend les choses difficiles pour Adrian Darya 1

Le secrétaire d’état américain, Michael Richard Pompeo, avait été clair. Quiconque prêtait assistance au navire iranien, qui le soutenait ou qui lui permettait d’accoster risquerait de recevoir des sanctions des Etats-Unis, car avait-il  les Etats-Unis prendraient « toutes les mesures possibles » pour empêcher le pétrolier de se diriger vers la Syrie. Il y a quelques jours c’était Gibraltar qui opposait un fin de non-recevoir à l’administration Trump libérait le navire. Les données de suivi des navires publiées mardi indiquaient que le navire se dirigeait vers le port grec de Kalamata, sur la côte sud du Péloponnèse, et devait y arriver le 26 août.

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Du coup, les autorités grecques interpellés se voyaient donc soit d’abonder dans le sens de Gilbraltar soit de céder aux pressions américaines. Et Le 21 août, le vice-ministre des Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, reconnaissait à la télévision grecque qu’Athènes avait « subi des pressions » et déclarait en substance, « Nous envoyons un message indiquant que nous ne sommes pas prêts à faciliter le trajet de ce navire vers la Syrie (…)  Et c’est un message que nous avons très clairement expliqué » indiquant qu’un navire de cette taille et de ce tirant d’eau ne pourrait mouiller qu’au moins un kilomètre au large de la destination déclarée du navire ; le port de Kalamata.

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