L’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 à Vienne devait ouvrir une nouvelle ère de coopération entre la République Islamique d’Iran et les pays occidentaux. Cet accord était élégamment perçu comme un acte qui allait permettre à la zone du Moyen-Orient de trouver une certaine stabilité. Mais voilà, avec l’élection de Donald Trump à la présidence américaine, l’accord de Vienne est en grand danger.
Quand le milliardaire Républicain a été élu 45e président des Etats-Unis en 2016, l’un de ses actes forts a été de désengager son pays de l’accord sur le nucléaire iranien. Selon le locataire de la maison blanche, Téhéran n’a jamais eu l’intention de respecter l’accord de Vienne. De leur côté, les autorités iraniennes accusent Washington de puissance impérialiste qui veut nuire aux intérêts de l’Iran. De plus, les USA ont rétabli des sanctions économiques à l’encontre de Téhéran accentuant ainsi les tensions.
L’avertissement de l’Iran
Vu la fragilité actuelle de l’accord de Vienne, l’Iran avait décidé de poursuivre son programme d’enrichissement de l’uranium en augmentant sa teneur de 3,67%. Les autres pays signataires de l’accord, notamment les pays européens, tentent de sauver l’accord sur le nucléaire iranien. Ce samedi 03 Août, le ministre iranien des affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a indiqué que l’Iran allait réduire de nouveau ses engagements sur le nucléaire prévus dans l’accord de Vienne.
Zarif ajoutera par la suite que son pays mène des réflexions afin de savoir s’il est dans l’intérêt de son pays de continuer à respecter l’accord de Vienne.« Nous avons dit que si le JCPOA (Plan d’action global conjoint) n’est pas entièrement appliqué par les autres signataires, nous aurons également le droit, dans le cadre du JCPOA, de ne pas l’appliquer dans son intégralité. » dira Mohammad Javad Zarif
Laisser un commentaire