Ce mercredi, Abdul-Azeez Suleiman, porte-parole de la Coalition des groupes du Nord du Nigeria; face au malaise national engendré la situation sécuritaire de plus en plus délétère dans le pays ; aurait demandé au président Muhammadu Buhari de faire son mea-culpa et de résolument engager son administration dans la gestion des défis nouveaux auxquelles elle était confrontée.
Un pays sous tension…
Nigeria, la tension socio-politique de ce géant d’Afrique de l’ouest se serait grandement exacerbée ces derniers jours depuis la dégradation de la situation sécuritaire du pays. Les populations nigérianes lasse ; d’abord de la menace permanente de Boko Haram et maintenant des attaques répétées de vandales et de pillards qui attaquent villages et maisons, violant et kidnappant ; aurait choisi de dire son ras-le-bol aux Gouvernement Buhari.
Depuis le début de la semaine dernière, les médias sociaux, mais également les rues de Lagos, la capitale du pays, sont inondés d’appels au rassemblement autour du hashtag ‘’#RevolutionNow’’. Un mouvement qui aurait été mis sur pieds par des nigérians qui en auraient « assez de l’ordre politique existant et qui aspireraient à un nouvel ordre qui raviverait l’espoir de sécurité et de prospérité nationales. »
Le président doit des excuses à la Nation…
Aussi , même si ce groupe de ressortissant du nord, reprochait au Sud, qui selon lui, « aurait été l’un des principaux bénéficiaires des actions de l’administration Buhari », d’être à l’avant-garde des efforts visant à discréditer l’administration ; Abdul-Azeez Suleiman, exhortait le président Buhari à reconnaître ses insuffisances et à prendre des mesures pour donner réponse favorable aux griefs nationaux, et surtout à présenter ses excuses à la nation pour avoir entraîné le pays dans une situation désespérée.
Cependant, selon Abdul-Azeez Suleiman, bien que le Nord (du Nigeria, dont est également issu le président) soit conscient des défaillances de l’administration actuelle, face à certains défis qui suscitent des inquiétudes, les habitants du Nord auraient décidé de ne pas prendre part aux manifestations #RevolutionNow car ils seraient convaincus que toute forme de désaccord pouvait être résolue par un engagement civilisé plutôt que par la confrontation.
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