La zone du Golfe Persique va-t-elle devenir un baril de poudre? Cette zone très stratégique pour l’approvisionnement du pétrole au plan mondial est en proie à de fortes tensions entre la République Islamique d’Iran et des nations occidentales, les Etats-Unis en tête. Les relations diplomatiques entre Washington et Téhéran sont quasiment inexistantes depuis que Donald Trump a désengagé les USA de l’accord sur le nucléaire conclut à Vienne en 2015.
Donald Trump a également rétabli les sanctions économiques à l’encontre de Téhéran. Depuis, les dirigeants des deux nations se regardent en chien de faïence. Au cours du mois de juillet, les autorités iraniennes avaient saisi le Stena Impero, un pétrolier suédois battant pavillon britannique. Quelques jours plus tôt, la Grande-Bretagne avait intercepté au large de Gibraltar un tanker iranien.
Revenir à la table des négociations
La tension est donc monté d’un cran dans le détroit d’Ormuz et les USA, en compagnie de la Grande-Bretagne ont décidé d’envoyer une flotte navale dans le Golfe Persique pour escorter les navires étrangers. Les autorités iraniennes ont condamné cette action américaine qui pourrait mettre le feu aux poudres. Ce lundi, l’Irak qui peut se targuer d’entretenir de bonnes relations avec Téhéran et Washington a mis en garde les autorités américaines sur les tensions qui couvent dans le Golfe Persique. Pour Bagdad, il faut que les USA calme le jeu en privilégiant le dialogue. » Les Etats du Golfe peuvent ensemble, sécuriser le transit des navires. L’Irak cherche à réduire la tension dans notre région par des négociations calmes. La présence des forces occidentales dans la région va accroître la tension » dira sur Twitter le ministre irakien des Affaires étrangères Mohammed al-Hakim.
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