Alors que les manifestations font rage du côté de Hong Kong, le président Chinois Xi Jinping a décidé de taper du poing sur la table. Ce dernier n’a effectivement pas hésité à qualifier les régions de Hong Kong, Macao et de Taïwan, de véritable menace pour le parti communiste et par ricochet, pour la Chine en elle-même.
Mardi dernier, à l’occasion d’un discours qu’il a tenu face aux membres du parti, le président Xi a listé une série de menaces que la Chine allait devoir rencontrer dans les mois, les années à venir. Preuve de l’importance et de la résonance de la crise sociale secouant actuellement Hong Kong, qui doit devenir une région chinoise dans les années à venir, le président Xi a placé ces menaces tout en haut de sa liste, devant les menaces internationales liées par exemple aux pressions et sanctions économiques américaines.
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Xi Jinping dresse la liste des menaces
Selon ce dernier, le parti communiste arrivera à passer outre ces turbulences uniquement grâce à la bonne gestion des cadres. Aux aguets, prêts à en découdre politiquement et à ne rien laisser passer, ces derniers vont avoir le difficile rôle d’assumer la bonne continuité et le bon déroulement de la politique à la Chinoise dans les années à venir. « Nous nous devons de lutter lorsque cela est nécessaire ». Afin de maîtriser cet art de la lutte, comme l’a appelé Xi, les cadres du parti vont devoir faire preuve de flexibilité.
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Une grande nouveauté pour la Chine et le parti communiste, pourtant si rigide. Un discours qui intervient alors que la cheffe de Hong Kong, Carrie Lam a récemment annoncé le retrait pur et simple de la loi sur l’extradition, loi qui a d’ailleurs mis le feu aux poudres à Hong Kong. Preuve que la Chine tente aujourd’hui de s’adapter aux nouvelles normes sociales qui l’entourent ? Aujourd’hui, alors qu’elle a souvent menacé d’user de la force, les manifestants pro-républicains n’ont jamais rien lâché, poussant probablement le parti Communiste à revoir ses plans.
Taïwan, Macao, deux régions pointées du doigt
Même son de cloche du côté de Taïwan ou la situation s’est gravement tendue après que le parti démocratique et progressiste ait obtenu les rênes du pouvoir, il y a de ça trois ans. En totale rupture avec la politique menée par Pékin, le parti au pouvoir tente d’instaurer sa vision des choses.
Au mois de janvier, les nouvelles élections présidentielles pourraient d’ailleurs conforter le parti actuellement au pouvoir. Du côté de Macao, la situation est différente, la région étant plutôt calme. Toutefois, l’instabilité de Hong Kong peut très vite déteindre sur sa voisine.
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